- La fertilité
:
- Fertilité : Qualité de ce
qui est fertile. (© Larousse-Bordas 1998)
- Fertile : Se dit d'une femelle capable
de procréer. (© Larousse-Bordas 1998)
- Se dit d'une femme apte à
être fécondée ou d'un couple dont la
femme est apte à être fécondée
(© Grand Laroussse Universel 1983)
- Procréer
: LITT. Engendrer, donner la vie, en parlant de la femme
et de l'homme. (© Larousse-Bordas 1998)
- Donc la fertilité
est la qualité de ce qui est capable de donner
la vie.
- Fertilité : Source : POPIN
Dictionnaire (Dictionnaire Démographique et de la Santé
de la Reproduction - Organisation des Nations Unies)
- Définition : Capacité
physiologique de donner vie à des enfants chez une femme,
un homme, un couple, un groupe ou une population.
- Anglais : FECUNDITY , espagnol
: FERTILIDAD
- Pour certains
auteurs : la fertilité est
la capacité de concevoir, c'est la capacité de
débuter une grossesse, c'est une simple potentialité
de créer un zygote, fruit d'une fécondation.
- Fertile
: on appelle fertile un individu ou un couple ayant la capacité
à un moment donné de concevoir
et de donner le jour à un ou des enfants vivants.
- Concevoir :
former en soi un enfant, en parlant d'une femme ; le former
par le rapprochement sexuel, en parlant d'un couple. (© Larousse-Bordas
1998)
- Infertilité
:
- C'est l'incapacité de concevoir.
Si cette incapacité est définitive, on parle alors
de stérilité.
- L'infertilité est primaire lorsqu'aucune
grossesse ne s'est encore déclarée dans le couple,
- L'infertilité est secondaire
lorsqu'une ou plusieurs grossesses se sont déjà
déclarées dans le couple, même si aucune
grossesse n'est allée à terme.
- Infertile
:
- Qui n'est pas fertile, donc incapable de
procréer. Si cette incapacité est définitive,
la personne est stérile.
- Hypofertilité
:
- C'est la difficulté à concevoir,
se traduisant par un allongement du délai de conception.
- Elle correspond à une fécondabilité
< 5 %
- Stérile
:
- Qui est inapte à la génération :
Femelle stérile. (© Larousse-Bordas 1998)
- Inapte : incapable
- Génération
: Fonction par laquelle les êtres se reproduisent.
(© Larousse-Bordas 1998)
- donc un couple stérile
est un couple incapable à se reproduire.
- Actuellement, en Médecine le terme
"stérile" doit être utilisé pour les
personnes qui ont une incapacité définitive à
concevoir (infertilité définitive).
- Stérilité
:
- Stérilité: État de
ce qui est stérile, de quelqu'un stérile. (©
Larousse-Bordas 1998)
- Stérilité : (en anglais :
sterility, infertility). Impossibilité de procréer.
Stérilité du couple : absence d'une grossesse après
un minimum de deux ans de rapports normaux sans méthode contraceptive.
(Dictionnaire de Médecine Flammarion)
- Stérilité : Incapacité
totale de concevoir, pour un homme, une femme ou un couple, à
un moment donné. Cette capacité peut être temporaire
et réversible, ou au contraire définitive et irréversible.
- Actuellement, en médecine le terme
"stérilité" doit être utilisé
dans les cas où l'incapacité à concevoir est
définitive (infertilité définitive) ; avant
de prouver ce caractère définitif, il faut mieux utiliser
le terme "infertilité" et "infertile".
- Elle correspond à une fécondabilité
nulle.
- La proportion de couples réellement
stériles, c'estàdire qui ne pourront jamais
concevoir, est comprise entre 5 et 7 %.
- Fécondation
: &
- (en anglais. fertilization). Union
d'un gamète mâle et d'un gamète femelle de même
espèce aboutissant à la formation d'un zygote. (Dictionnaire
de Médecine Flammarion) .
- FÉCONDATION : Source : POPIN
Dictionnaire (Dictionnaire Démographique et de la Santé
de la Reproduction - Organisation des Nations Unies).
- Définition: Union des gamètes
masculin et féminin.
- Anglais : FERTILIZATION,
espagnol : FECUNDACION
- Fécondité
:
- Fécondité : le fait d'avoir
conçu. Le fait d'avoir mis au monde au moins un enfant, ou
pour certains, la fécondité d'un sujet ou d'un couple
est prouvée par le fait qu'il y a eu une grossesse antérieure,
quelle qu'en ait été l'issue.
- Fécondité : Source : POPIN
Dictionnaire (Dictionnaire Démographique et de la Santé
de la Reproduction - Organisation des Nations Unies).
- Définition: Comportement procréateur
d'un groupe.
- Anglais: FERTILITY. Espagnol:
FECUNDIDAD
- La fécondité
naturelle :
- L'infécondité
: d'un couple est donc le fait de ne pas avoir d'enfant.
- Infécondité volontaire
: c'est l'état d'un couple qui ne souhaite pas procréer,
bien quil soit capable de le faire (et éventuellement
la déjà prouvé), utilisant pour cela
divers moyens de contraception. Donc l'infécondité
volontaire c'est la possession de la capacité à procréer
(la fertilité) avec l'absence du désir d'engendrer
- Infécondité involontaire
: c'est l'état d'un couple qui ne peut pas procréer,
malgré le désir quil en a et les moyens quil
prend pour ce faire. Donc l'infécondité involontaire
c'est l'incapacité à procréer (l'infertilité)
malgré la présence du désir de procréer.
- Infécondité secondaire
: cette notion est relative par rapport à une période
donnée; un couple peut avoir été fécond
et ne plus lêtre.
- Fécond
et infécond :
- Un couple est infécond soit parce
quil ne souhaite pas procréer ou soit parce quil
ne peut pas procréer, malgré le désir d'engendrer
- Les démographes appellent "fécond"
un individu ou un couple qui a déjà procréé,
et "infécond" celui qui n'a pas encore procréé.
Il est donc possible d'être à la fois fécond
et stérile, lorsque la stérilité n'est que
secondaire.
- Dans une infertilité primaire du
couple, il est possible qu'un des conjoints soit (ou ait été)
fécond lorsque ce conjoint a déjà eu une descendance
avec un autre partenaire.
- La
fécondabilité :
- Définition : Source : POPIN
Dictionnaire (Dictionnaire Démographique et de la Santé
de la Reproduction - Organisation des Nations Unies).
- Probabilité mensuelle de conception
en l'absence de contraception, hors de
la période de gestation et de
la période stérile temporaire suivant la fin d'une
grossesse. En anglais : Fecundability:
- Donc c'est la probabilité (exprimée
en pourcentage) de concevoir, c'est-à-dire d'obtenir une
grossesse au cours d'un cycle menstruel ;
- La fécondabilité, selon (Léridon)
est nulle avant la puberté, de 9 % avant 15 ans, 9,3 %
à 16 ans, 12,1 % à 17 ans, 12,8 % à
18 ans, 15,1 % à 19 ans, 18 % à 20 ans,
22,4 % à 21-25 ans, 18 % à 26 ans et plus,
10 % à 30-35 ans et 5 % à 35-40 ans. Pour
la population globale, la fécondabilité est de 16,3 %.
- Dans un cycle
avec des rapports non protégés en zone fertile, on
peut distinguer entre :
- Fécondabilitétotale
: c'est le taux de grossesses dans un cycle si l'on considère
que toute fécondation comme une grossesse, il peut atteindre
le taux de 85 % par cycle ;
- Fécondabilitére
connaissable biologiquement : c'est le taux de grossesses
dans un cycle si l'on prend en compte les diagnostics de grossesses
biologiques (diagnostiquées par le dosage biologique
de bêta-HCG) ; il peut atteindre le taux de 60 %
par cycle ;
- Fécondabilitére
connaissable cliniquement : c'est le taux de grossesses
dans un cycle si l'on prend en compte les diagnostics de grossesses
cliniques (diagnostiquées par l'examen clinique et échographique)
; il peut atteindre le taux de 30 % par cycle ;
- Lorsque cette probabilité est nulle,
on parle de stérilité (incapacité totale de
procréer naturellement). Lorsqu'elle est faible < 5 %
on parle d'hypofertilité.
- Elle dépend de :
- l'âge de la femme avec une nette
baisse au-delà de 35 ans ;
- la sexualité du couple : le rythme
des rapports sexuels ; des rapports sexuels tous les jours multiplient
la fécondabilité par un facteur 3 en regard d'un
rapport sexuel hebdomadaire ;
- elle varie en fonction de la date des
rapports sexuels dans le cycle menstruel. Elle est maximale
au moment de l'ovulation, c'est-à-dire en moyenne entre
le 13e et le 15e
jour du cycle (premier jour du cycle = premier jour des règles)
pour un cycle de 28 jours.
- la qualité du sperme ;
- Selon SCHWARTZ, la durée d'infécondité
joue un rôle pronostique très important dans la
détermination de la fécondabilité. Car
si la fécondabilité au départ est de 25 %,
après 2 ans d'infécondité, elle n'est plus
que de 16 %, et après 5 ans de 4 %. Mais ces
chiffres sont à revoir en fonction de la fécondabilité
initiale.
- En fécondation in-vitro (selon
FIVNAT entre 1987 et 1996) la fécondabilité est
nettement augmentée par rapport à la fécondabilité
naturelle
- Le délai nécessaire
à la conception (DNC) :
- Délai moyen nécessaire (exprimé
en nombre de cycles) pour qu'une grossesse débute chez un
couple donné
- Il dépend de la fécondabilité
du couple (P)
- Il est calculé par la formule la
formule DNC = 1/P,
- dans le meilleur des cas où la fécondabilité
est égale à 25 %, le DNC est de 4 cycles : 1/0,25
= 4.
- Période
de fécondabilité ou période féconde :
(en anglais.: FERTILE PERIOD) :
- Période pendant le cycle menstruel
favorisant la conception. Anglais : FERTILE PERIOD Source
: POPIN
Dictionnaire (Dictionnaire Démographique et de la Santé
de la Reproduction - Organisation des Nations Unies).
- Période du cycle menstruel féminin
pendant laquelle une relation sexuelle peut être fécondante
- Elle est située entre les quatre
jours qui précèdent la date présumée
de l'ovulation et le jour qui la suit.
- Période
de fécondabilité : Calculatrice
- Procréation
:
- Définition (1) : Source : POPIN
Dictionnaire (Dictionnaire Démographique et de la Santé
de la Reproduction - Organisation des Nations Unies).
- Action par laquelle les êtres vivants
produisent de nouveaux organismes.
- Anglais : REPRODUCTION ; espagnol
: REPRODUCTION
- Définition (2) Source : © Larousse-Bordas
1998
- Action de procréer.
- Procréer LITT. Engendrer,
donner la vie, en parlant de la femme et de l'homme.
- Période
de procréation :
- Définition : Source : POPIN
Dictionnaire (Dictionnaire Démographique et de la Santé
de la Reproduction - Organisation des Nations Unies).
- Années
pendant lesquelles une femme est physiologiquement féconde,
généralement de 15 à 44 ans.
- Anglais : REPRODUCTIVE PERIOD
; espagnol : PERIODO DE REPRODUCCION
- Follicules ovariens :
- Ce sont les follicules qui se développent au cours de la période de fécondité de la femme et de la femelle de la plupart des vertébrés; il contiennent l'ovule qui vont libérer quand il arriveront à maturité.
Selon le degré de la maturité des follicules ovariens on ditingue : follicule primordial, follicule primaire, follicule secondaire, follicule antral et follicule mûr (connu sous le nom de follicule de De Graaf).
- Les follicules ovariens sont composés d'un ovcyte entouré toujours par d'autres cellules de l'ovaire, certaines proviennent des cordes sexuelles (les cellules folliculaires qui forment au cours de la maturation du follicule la "granulosa") ; puis les thèques interne et externe qui proviennent du stroma conjonctif de l'ovaire ; cet ensemble de structures cellulaires formant autour de l'ovocyte, une enveloppe protectrice et à fonction exocrine (sécrétion du liquide folliculaire dans les follicules au stade antral), et à fonction endocrine (sécrétion des androgènes, de l'estradiol et de la progestérone qui jouent un rôle déterminant dans le cycle hormonal et endométrial, nécessaire à l'implantation de la grossesse et à son maintien).
- Gamète
- Terme créé par Mendel, en1866.
- Synonyme. : germ cell ; cellule sexuelle
; gonocyte.
- Définition : terme générique,
toute cellule reproductrice sexuée, mâle (spermatozoïde)
ou femelle (ovule), avant la fécondation. Chacune des deux
cellules, en général haploïdes (N) contient la
moitié du nombre de chromosomes caractéristique de toutes
les autres cellules somatiques de l'espèce, qui s'unissent
pendant la fécondation pour former une cellule diploïde
(2N) (le zygote), point de départ d'un nouvel individu.[1979]
- Spermatozoïde
- Synonyme : spermatozoon ; spermatozoid ; gamète
mâle ; male generative cell
- Définition : Cellule reproductrice
mâle, terme ultime de la différenciation d'une spermatide,
apte à féconder le gamète femelle.
- Le spermatozoïde
est de forme allongée, pauvre en cytoplasme, Il est constitué
de trois parties :
- la tête qui comporte le noyau haploïde
(N chromosomes) et l'acrosome,
- le col qui renferme deux structures principales,
le centriole proximal et la pièce connective
- la queue ou flagelle qui assure sa mobilité
comprenant trois segments : pièce intermédiaire,
pièce principale et pièce terminale.
- Ovule = Ovocyte
- Terme créé par Von Baer, en
1827.
- Synonyme : ovum ; gamétocyte.
- Définition : Cellule reproductrice
femelle au noyau haploïde (N chromosomes), apte à être
fécondée par le gamète mâle. [Office de
la langue française, 1991].
- Une fois fécondé on l'appelle
uf.
- Zygote :
- Source :
GDT
- Terme créé par Bateson en
1902.
- Synonyme : egg ; uf
- Définition.: Cellule résultant
de la fusion de la tête du spermatozoïde (1N) et de l'ovocyte
(1N) dans laquelle les noyaux des gamètes qui ne se fusionnent
pas (mais apportent chacun N chromosomes) reconstituent le nombre
diploïde (2N) de chromosomes.
- Cellule résultant de la fécondation
d'un gamète femelle par un gamète mâle et qui
contient toutes les potentialités nécessaires à
la formation d'un nouvel organisme.[Office de la langue française,
1995]
- Morula
- Source :
GDT
- Définition : Nom donné à
l'oeuf humain fécondé lorsque les divisions successives
(segmentation) des blastomères lui ont donné la forme
d'un petite mûre. A ce stade, uf est encore libre dans
les voies génitales (trompe habituellement), la nidation
ne se faisant qu'au stade ultérieur de blastocyte.
- Blastocyste :
- Source :
GDT
- Synonyme : blastocyst ; blastula : blastula.
- Définition.: Stade embryologique
résultant de la segmentation de l'uf et précédant
la gastrulation. L'uf est alors constitué par de très
nombreuses cellules et creusé d'une cavité appelée
« cavité de segmentation » ou « blastocèle
». [Office de la langue française, 1990]
- Le blastcyste coresspond à un embryon
âgé de 5 à 10 jours environ, creusé d'une
cavité limitée par de petites cellules (le trophoblaste)
; sur un pôle sont regroupées des cellules plus grosses
(bouton embryonnaire) à l'origine du développement
de l'individu.
- Le blastocyste est d'abord libre dans l'utérus
puis il s'implante dans l'endomètre
utérin à partir du 7e jour.
- Embryologie
de la 2e et 3e semaines de gestation
- PMA
: & Procréation
médicalement assistée ou
- AMP
: assistance médicale à la procréation.
- En anglais : MEDICALLY ASSISTED REPRODUCTION
TECHNIQUES (ART) ou (Assisted
reproductive techniques)
- Définition (1) : © Larousse-Bordas
1998
- Ensemble des méthodes (insémination
artificielle, fécondation in vitro, etc.) permettant
la procréation lorsque celle-ci ne peut se réaliser
dans les conditions naturelles.
- Définition (2) : en France, selon
la loi dite "de bioéthique" du 29 juillet 1994
:
- L'assistance médicale à
la procréation s'entend des pratiques cliniques et biologiques
permettant la conception in vitro, le transfert d'embryons et
l'insémination artificielle, ainsi que de toute technique
d'effet équivalent permettant la procréation en
dehors du processus naturel.
- FIV
: & fécondation
in vitro, ou
- FIVETE
: fécondation in vitro et transfert des embryons
- SUZI
- Injection subzonale de spemratozoïde.
Cette technique est apparue en 1990 mais elle a été
remplacée en 1994 par la technique de l'ICSI.
- ICSI
: & Intra Cytoplasmic
Sperm Injection
IMSI (Intra Cytoplasmic
Morphologocal Sperm Injection) :
- Cette nouvelle technique consiste à
étudier les spermatozoïdes sous une fort grossissement
(x6600) et choisir parmi les spermatozoïdes, que ce qui possèdent
une morphologie parfaite ou presque parfaite (taille, aspect et
intégrité de structure), donc éléiminer
les spermatozoïdes qui présentent des anomalies morphologiques
que l'on ne peut pas mettre en évidence en utilisant le microscope
standard ; on peut citer en particulier les spermatozoïdes
qui portent des vacuoles dans la structure de leur tête, c'est-à-dire
dans leur chromatine ; ces vacuoles ne sont pas visibles par le
microscope standard mais les études montrent que ce type
d'anomlie est à l'origine de certains échecs de la
FIV et de l'ICSI.
- Une fois que la séléction
des spermatozoïdes est réalisée, le déroulement
de la fécondation de l'ovule est identique à celui
de l'ICSI.
- Cette technique est utilisée chez
les couples dont le partenaine masculin produit un sperme
caractérisé par une tératozoospermie
importante (en dehors de la macrocéphalie des spermatozoïdes
qui aboutit à l'échec toutes tentatives de l'ICSI)
et aussi dans les oligozoospermies
sévères et les cryptozoospermies.
- PDZ
(Partial zona dissection) &
- SuZI (Subzonal
insemination) &
- GIFT
:
- (Gamète Intra Fallopian Transfer)
: transfert intra-tubaire des gamètes, consistant à
placer les spermatozoïdes et les ovocytes dans l'ampoule tubaire
au cours d'une clioscopie.
- ZIFT
:
- (Zygote Intra Fallopian Transfert)
: transfert intra-tubaire des zygotes (ovules fécondés
in vitro). Il consiste à placer les zygotes (24 heures après
l'incubation des ovocytes avec les spermatozoïdes, ou 12 à
16 heures après la fécondation in vitro des ovocytes
où les zygotes sont au stade d'une seule cellule) dans l'ampoule
tubaire au cours d'une clioscopie ou par transfert transvagino-utérin
échoguidé.
- TET
:
- (Tubal Embryo Transfert) : transfert
intra-tubaire des embryons. Il consiste à placer les embryons
(48 heures après l'incubation in vitro des ovocytes avec
les spermatozoïdes, où les embryons sont au stade de
quatre cellules) dans l'ampoule tubaire au cours d'une clioscopie
ou par transfert transvagino-utérin échographie-guidé.
- Insémination
artificielle : &
- Définition : Source : Stérilité
du couple, J-R. ZORN et M. SAVALE, Masson
- Introduction instrumentalement
des spermatozoïdes dans le tractus génital féminin,
- soit au niveau du col de l'utérus
(insémination intra-cervicale),
- soit au-delà, dans la cavité
utérine (insémination intra-utérine
- IIU)
- soit dans les trompes (insémination
intra-tubaire)
- soit dans la cavité péritonéale
(insémination intra-péritonéale).
- Elle utilise :
- le sperme du conjoint (IAC :
insémination intra-conjugale)
- ou d'un donneur (IAD : insémination
avec tiers donneur).
- Drill et Drilling
ovariens
- Recueil du sperme :
techniques
- MESA
:
- (Microchirurgical Epididymal Sperme Aspiration)
: technique de prélèvement du sperme
dans l'épididyme par microchirurgie.
- PESA :
- (Percutaneous Epididymal Sperm Aspiration)
: technique de prélèvement du sperme
par ponction épididymaire percutanée.
- TESA
:
- (Testicular Sperm Aspiration) : technique
de prélèvement du sperme
par ponction testiculaire percutanée.
- Technique
du prélèvement chirurgical du sperme testiculaire
: TESE (Testicular sperm extraction)
- A l'opposé du prélèvement
du sperme testiculaire par ponction transcutanée,
dans cette technique le chirurgien réalise le prélèvement
du sperme testiculaire par des microincisions
dans le testicule. Cette technique a été indiquée
au départ chez les patients souffrant d'une azoospermie
obstructive et ensuite elle a été étendue aux
patients atteints d'une azoospermie sécrétoire
comme c'est le cas en cas du syndrome de Klinfelter, car chez certains
de ces patients il semble possible de trouver dans leurs spermes
testiculaires quelques spermatozoïdes utilisables en ICSI.
- On parle de prélèvement
chirurgical du sperme testiculaire en synchrone quand
les spermatozoïdes que l'on récupèreà
l'aide de cette technique sont préparés et utilisés
immédiatement dans le cadre de la procréation
médicalement assistée par ICSI,
donc le partenaire féminin doit être prêt
pour le prélèvement des ovocytes.
- On parle de prélèvement
chirurgical du sperme testiculaire en asynchrone
quand le prélèvement est réalisé
en amont de la tentative d'ICSI avec
analyse histologique et congélation des spermatozoïdes
dans l'intention de les utiliser plus tard en ICSI.
L'avantage principal de du prélèvement en asynchrone,
c'est de ne pas déclencher le processus de l'ICSI chez
le partenaire féminin avant d'être sûr de
l'existence de spermatozoïdes dans le sperme testiculaire,
car il est possible de ne rien trouver dans ce sperme. L'inconvénient
majeur de cette technique c'est après décongélation,
il est fréquent de récupérer des spermatozoïdes
immobiles, ce phénomène oblige le biologiste à
utiliser certains artifices pour déclencher la mobilité
; parmi ces artifices c'est d'utiliser la pentoxyfilline
qui est suspectée de posséder des pouvoirs tératogènes,
donc son utilisation nécessite de réaliser plusieurs
lavages des spermatozoïdes.
- ROSI-ROSNI
:
- Micro-injection dans l'ovocyte, utilisant
des spermatides pour la fécondation in vitro. L'ensemble
de la cellule peut être injecté dans le cytoplasme
ovulaire (ROSI = Round Spermatid Injection) ou seulement
son noyau (ROSNI = Round Spermatid Nuclear Injection).
Source : Stérilité du couple, J-R. ZORN et M. SAVALE,
Masson
- AZH
: (Assisted Zona Hatching) ou éclosion assistée
de la zone pellucide
- Cette technique consiste à réaliser,
au laboratoire, une petite ouverture (hachure) dans la zone pellucide
de l'embryon immédiatement avant son transfert dans utérus
dans le but de facilité l'éclosion naturelle qui est
nécessaire à la poursuite de la segmentation cellulaire
embryonnaire pour atteindre le stade de blastocyste puis l'implantation
et la nidation dans l'endomètre.
- Le Hatching
(l'éclosion) peut être:
- mécanique par micro-incision
dans la zone pellucide sous contrôle microscopique ;
- chimique par des substances chimiques
fragilisant la zone pellucide.
- La zone pellucide
est une membrane qui entoure et protège :
- l'ovule (ovocyte) ;
- le zygote (ovule fécondé)
;
- l'embryon dans les premiers stades
de division cellulaire :
- 30 heures après la fécondation
: stade de deux cellules appelées les blastomères
;
- 3 jours après la fécondation
: l'embryon est composée d'environ 16 petites blastomères,
il est appelé la morula ;
- L'éclosion
naturelle se produit à peu près
au 5e jour après la fécondation par la dégénérescence
et la disparition de la zone pellucide, à ce stade
l'embryon est au stade de blastocyste
qui est composé de cellules périphériques
(des trophoblastes)
et une masse de cellules appelées (des embryoblastes)
situées au centre et formant le bouton
embryonnaire, ce bouton embryonnaire se sépare
des cellules périphériques trophoblastique
par la formation d'une cavité appelée la cavité
du blastocyste ou (blastocèle)
remplie du liquide et permettant de différencier
la morula de blastocyste
;
- Le blastocyste reste à peu
près deux jours libre dans la cavité utérine
et au 6e-7e jour après la fécondation, il
se fixe à l'endomètre pour débuter
l'implantation et la nidation.
- Blastocyst
transfer (BT)
:
- Le transfert de blastocyste
- C'est une variété de la fécondation
in vitro (FIV) mais au lieu de transférer les embryons deux
jours après la fécondation (au stade de 4 blastomères)
comme c'est l'habitude dans la FIV ; les embryons sont transférés
à la cavité utérine, dans cette technique,
au stade de blastocyste selon les étapes
suivantes :
- Les ovules sont
recueillis de l'ovaire et fécondés
in vitro par les spermatozoïdes puis laissés se
développer dans un milieu de culture spéciale
durant trois jours pour atteindre le stade embryonnaire de morula
; ensuite il sont transférés dans un autre milieu
appelé milieu de coculture ; dans ce milieu les embryons
sont laissés deux jours pour atteindre le stade de blastocystes
puis transférés à la cavité utérine
de la femme.
- L'intérêt de cette technique
est d'augmenter la chance d'obtenir une grossesse par transfert
car le succès peut atteindre environ 60 % en favorisant
la probabilité du succès de l'implantation de l'embryon.
Vu que l'on transfère moins d'embryons avec cette technique,
alors on réduit le risque de grossesse
multiple.
- Cryocongélation
du tissu ovarien
- Il s'agit de prélever puis cryocongeler
un petit segment de l'ovaire au niveau du cortex et du tissu sous
cortical, là ou se trouve la réserve ovarienne en
follicules primordiaux. Ce type de prélèvement peut
être réaliser chez des patientes qui doivent subir
une chimiothérapie ou radiothérapie pelvienne qui
détruisent le tissu ovarien et entraînent une castration
chimique ou radiologique. Une fois que la femme est considérée
comme guérit de sa maladie qui a nécessité
ces thérapies nocives à l'ovaire, il est possible
de décongeler son tissu ovarien cryoconservé pour
qu'il soit greffé
- soit chez la même patiente (auto-greffe).
Si la greffe est réussie et le nombre de follicules conservés
est suffisant, la femme greffée peut voir disparaître
les symptômes et le signes de la ménopause précoce
par castration et elle peut retrouver sa fertilité
- Pr donnez (Belgique) a publié
dans J.Lancet du Sept 24,2004 le premier cas d'une patiente
atteinte de la maladie de Hodgkin, chez laquelle a été
prélevée et cryocongelée en 1997, une
biopsie d´ovaire, avant la mise en route de la chimiothérapie.
Cette chimiothérapie était à l'origine
d'une insuffisance ovarienne précoce nécessitant
la mise en place d´un traitement hormonal substitutif.
Suite à la fin du traitement en 2001, et vu le souhait
de la patiente d'une grossesse, il a été réalisé
chez elle une auto-greffe provenant de son tissu ovarien
cryocongelé, la greffe a été placée
sur une fenêtre péritonéale sous le
hile ovarien créée une semaine auparavant
par clioscopie. 5 mois plus tard les cycles menstruels
réguliers et ovulatoires sont apparus puis une grossesse
spontanée est survenue et la patiente a mis au monde,
à terme, d´une petite fille en parfait état.
- soit par xéno-greffe sur un
organe (rein par exemple) de certaines espèces animalières,
alors si la greffe est réussie, on peut récupérer
au niveau de tissu ovarien greffé, des ovules pour qu'ils
soient utilisés chez la même patiente, dans le
cadre de procréation médicalement assistée
(FIV ou ICSI).
- Cryocongélation
du tissu testiculaire
- Certains traitements comme la chimiothérapie
et radiothérapie peuvent détruire la totalité
du tissu germinal testiculaire, ce tissu est à l'origine
de la formation des spermatozoïdes dans les testicules suite
à un processus super complexe connu sous le nom de la spermatogénèse.
- Chez l'homme après la puberté,
qui doit subir une chimiothérapie ou une radiothérapie,
il est possible, avant de débuter le traitement, de cryconserver
(conserver au froid) plusieurs prélèvements de son
sperme pour qu'ils soient utilisés, au moment voulu, dans
le cadre de la procréation médicalement associée.
- Chez l'enfant, avant la puberté,
où les testicules ne produisent pas encore de spermatozoïdes
(ni du sperme), une chimiothérapie ou une radiothérapie
peuvent détruire définitivement toutes la lignée
cellulaire germinale dans les testicules, sans aucune possibilité
de récupération plus tard. Pour ces cas particuliers,
on commence à parler dans la littérature médicale
de la cryoconservation des prélèvements du tissu testiculaire
chez ces enfants avant de débuter une chimiothérapie
ou radiothérapie. Plus tard, il sera probablement possible
de décongeler et greffer les cellules testiculaires germinales
dans le testicule par auto-greffe car ces cellules, dans les expériences
qui ont été réalisées chez certaines
espèces animalières, il s'avère qu'elles sont
capables de recoloniser le testicule et reproduire des spermatozoïdes.
- Don
d'ovocytes :
- Technique utilisée depuis 1984 ;
- L'indication : une infertilité d'origine
ovarienne mais les femmes receveuses des ovocytes doivent être
auparavant explorées pour exclure de cette précédé
toutes les femmes ayant une contre-indication physique ou psychique
à la grossesse.
- Dans cette indication il existe plusieurs
catégories de femmes infertiles receveuses:
- Femmes possédant une fonction
ovarienne ovulatoire normale mais :
- le problème se situe au
niveau des ovocytes, le déroulement de la fécondation,
la segmentation et l'implantation (anomalies structurelles
des ovocytes, lyse rapide après l'ovulation ou après
la fécondation, fécondation multiple "Polyspermie",
l'absence de clivage "segmentation" après
fécondation ; anomalie de la zone pellucide et de
l'éclosion de la morula et
l'implantation du blastocyste)
- La femme porteuse d'une anomalie
génétique avec un risque de transmission de
la maladie au futur enfant
- Femmes possédant une fonction
ovarienne réduite car elle sont en fin de la période
de reproduction (femme âgée et faibles répondeuses
aux stimulations ovariennes).
- Femmes sans fonction ovarienne par
une déficience primaire (agénésie et dysgénésie
gonadique) ou secondaire (ménopause précoce par
castration chirurgicale, chimique ou radiologique ; déficience
ovarienne d'origine hypothalamo-hypophysaire ; syndrome des
ovaires résistants et les femmes normalement ménopausée
et désireuses de grossesse.
- Les femmes donneuses doivent être
: dans leur période fertile entre 18 et 35 ans et, de préférence,
ayant déjà eu un enfant ; en bonne santé, confirmée
par un examen clinique et psychologique ; dépistées
pour tout risque de transmission d'une maladie héréditaire
ou d'une maladie sexuellement transmissible.
- Les donneuses peuvent être anonymes,
ou connues du couple ; mais il est recommandé que l'anonymat
de la donneuse soit respecté.
- La technique est identique à celle
de la fécondation in vitro (sans ou
avec ICSI), mais les ovocytes sont recueillis
des ovaires de la femme donneuse (avec ou sans hyperstimulation
ovarienne, en période préovulatoire) par la ponction
écho-guidée ou lors d'une intervention chirurgicale
pour une autre indication. Les embryons
obtenus à la suite de la fécondation des ovocytes
de la donneuse sont transférés dans la cavité
utérine de la femme receveuse et les embryons surnuméraires
sont congelés pour éventuels transferts ultérieur.
- Les risques au cours de la grossesse en
cas du don d'ovocyte (d'après : Joëlle
Belaïsch-Allart, 35e journées de gynécologie
obstétirique et fertilité, Paris, Palais des congrès,
9 novembre 2007) sont :
- les risques du don d'ovocytes) :
- HTA (hypertension artérielle
au cours de la grossesse) ;
- accidents thrombo-emboliques
- hémorragies de post partum
- prématurité
- RCIU (retard de croissance in utero)
;
- les risque liés à l'âge
maternel :
- utérines, vasculaires mais
non ovocytaires
- Accueil
d'embryons (don d'embryons) :
- Accueil d'embryon : il s'agit d'un don d'embryon
de la part d'un couple ayant des embryons congelés après
une FIV - ICSI à un autre couple. C'est une forme d'adoption
prénatale avec, par rapport à l'adoption classique,
pour la femme receveuse, l'opportunité de vivre une grossesse
et un accouchement et donc de nouer des liens prénataaux
avec son enfant et d'être la mère au sens légal
du terme. Dans la lois française, la femme qui accouche est
la mère
- Le don d'embryon existe en Belgique depuis
1985. Il est autorisé en France depuis la loi Bioéthique
de (6/8/2004) sous le nom d'accueil d'embryons. D'après cette
loi, chaque année, un courrier est envoyé aux couples
ayant des embryons congelés après une FIV - ICSI pour
connaître leurs intentions ; quatre possibilités sont
offertes :
- conservation et donc la poursuite de
la congelation ;
- destruction et pour cela, il suffit
d'arrêter la congelation ;
- don à la science ;
- don à un autre couple.
- Les indications d'accueil d'embryon en
France sont :
- double stérilité (masculine
et féminine) ;
- indication génétique
- refus de don de gamètes ou délai
trop important
- échecs d'AMP (pas de transfert
d'embryon ou peu d'embryons de mauvaise quamité.
- Il faut obtenir l'autorisation du président
du TGI du lieu de résidence
- Sources : Joëlle
Belaïsch-Allart, 35e journées de gynécologie
obstétirique et fertilité, Paris, Palais des congrès,
9 novembre 2007.
- Diagnostic préconceptionnel
(DPC)
- Le DPC consiste à rechercher des anomalies
chromosomiques directement sur l’ovocyte en métaphase
II au niveau du globule polaire I, avant l’injection du spermatozoïde
dans le cadre de l'ICSI. Le DPC peut être
réalisé également sur le deuxième globule
polaire, après ICSI. L’ICSI permet d’éviter
la polyzoospermie intra-ovocytaire, source de polyploïdies,
consécutives à l’ouverture pratiquée
dans la membrane pellucide lors du diagnostic préconceptionnel.
Le DPC est réalisé à visée de dépistage
d’aneuploïdie ou de maladies monogéniques maternelles
(avis du groupe de travail).
En France, le DPC avant ICSI est rarement pratiqué, et après
ICSI jamais pratiqué.
- Source : HAS - décembre
2006 « Évaluation de la fécondation in vitro
avec micromanipulation (Intracytoplasmic sperm injection [ICSI])
»
- Diagnostic préimplantatoire
(DPI)
- Le diagnostic génétique préimplantatoire
(DPI) est une forme précoce de diagnostic prénatal
(DPN). Il consiste en la réalisation d’un test génétique
prédéterminé et spécifique du couple,
préalablement au transfert des embryons, afin de n’implanter
in utero que des embryons non atteints ou porteurs sains.
Le DPI, légalement et éthiquement est autorisé
pour les couples à haut risque a priori de transmission d’une
anomalie génétique ou chromosomique (maladie monogénique
autosomique récessive ou dominante, maladie liée à
l’X, anomalie chromosomique de structure).
Selon les centres, la demande de DPI émane exclusivement
ou principalement d’un généticien, ou bien du
gynécologue, d’un pédiatre, du spécialiste
de la pathologie (par exemple de l’oncologue), voire du couple
lui-même, suite à une recherche d’information
personnelle. La demande est étudiée en consultation
pluridisciplinaire, et la décision de prise en charge du
couple est déterminée par le centre pluridisciplinaire
de DPN.
En France, il est interdit de réaliser un diagnostic génétique
préimplantatoire chez les couples infertiles à bas
risque de transmission d’anomalies génétiques
ou chromosomiques, pour détecter des aneuploïdies (dépistage
d’anomalies de nombre de chromosomes), effectuer un sexage
pour raison sociale ou détecter une sélection de chromosomes
pour améliorer le taux de grossesses. Cette forme de DPI,
appelée dépistage génétique préimplantatoire
(PGS pour Preimplantation
genetic screening), est toutefois réalisée à
l’étranger chez :
- des patientes en cycles FIV avec faible pronostic ;
- des femmes avec âge avancé ;
- des échecs répétés de FIV ;
- des couples avec caryotype normal et antécédents
d’avortements répétés.
- Cadre légal
La réalisation du DPI en France est régie par l’article
L. 2141-2 du CSP définissant le cadre légal de l’AMP,
par les articles R. 2131-22 à R. 2131-34 du CSP et par l’article
L. 2131-4 du CSP (cf. annexe V). Brièvement, cet article
stipule que le DPI ne peut être effectué que sur cellules
prélevées sur l'embryon in vitro lorsque le couple,
du fait de sa situation familiale, a une forte probabilité
de donner naissance à un enfant atteint d'une maladie génétique
d'une particulière gravité, reconnue comme incurable
au moment du diagnostic.
Le diagnostic ne peut être effectué que lorsque a été
préalablement et précisément identifiée,
chez l'un des parents ou l’un de ses ascendants immédiats,
dans le cas d’une maladie gravement invalidante, à
révélation tardive, et mettant prématurément
en jeu le pronostic vital, l'anomalie ou les anomalies responsables
d'une telle maladie. Par dérogation le DPI peut également
être autorisé, à titre expérimental,
lorsque certaines conditions sont réunies d’après
le Code de la santé publique.
- Source : HAS - décembre 2006 «
Évaluation de la fécondation in vitro avec micromanipulation
(Intracytoplasmic sperm injection [ICSI]) »
- Diagnostic prénatal :
- Adoption
:
- Définition : (© Larousse-Bordas
1998)
- Action d'adopter ; son résultat :
Adoption d'un enfant..
- Adopter : Prendre légalement
pour fils ou pour fille.
- Adoption plénière
: adoption dans laquelle l'enfant adopté s'intègre
complètement à la famille de l'adoptant et perd
tout lien avec sa famille d'origine.
- Adoption simple
: celle où les liens avec la famille d'origine
ne sont pas rompus ; Patrie, pays, famille, etc...
- Critères de viabilité
à la naissance (France) :
- La circulaire n° 50 du 22 juillet 1993
relative à la déclaration des nouveau-nés décédés
à l'état civil a précisé cette notion
afin, d'une part, d'éviter la déclaration de foetus
de terme très bas qui auraient pu présenter quelques
signes de vie et, d'autre part, d'obtenir des données cohérentes
pour l'analyse épidémiologique de la mortalité
néonatale. Selon les recommandations de l'OMS (1977), la
limite basse pour l'établissement d'un acte de naissance
pour des enfants nés vivants, retenue dans cette circulaire
susvisée, correspond au terme de vingt-deux semaines d'aménorrhée
ou à un poids de 500 grammes, à l'exclusion de tout
autre critère, en particulier les malformations.
- Avortement
:
- Source :
GDT
- Synonyme : interruption de grossesse ; fausse-couche
; abortion (angl).
- Définition : Expulsion ou extraction
de l'utérus d'un produit de conception présumé
non viable. [1979]
- donc c'est une expulsion spontanée
ou provoquée de l'embryon ou du ftus avant la date
de sa viabilité.
Interruption d'une gestation, avec ou sans mort du ftus,
avec ou sans expulsion immédiate de celui-ci.
- Avortement
provoqué :
- Source :
GDT
- Synonyme : avortement intentionnel
- Définition. :Avortement survenu
à la suite d'une action délibérée de
la femme ou d'une autre personne.[1979]
- Avortement qui survient à la
suite de manuvres instrumentales ou d'actions médicamenteuse
entreprises pour interrompre une grossesse.
- On peut le diviser en deux groupes :
- Avortement thérapeutique
pratiqué dans le but de soustraire la mère aux
dangers que la grossesse peut lui faire encourir; aucune limite
de date n'est exigée
- on peut classer dans cette catégorie
l'avortement eugénique, par lequel on supprime,
chez une femme saine, un embryon porteur de tares génétiques
héréditaires ou congénitales :
- Avortement provoqué
non thérapeutique, destiné à supprimer
l'embryon ou le ftus sain porté par une femme saine,
peut être :
- Légal,
il porte le nom d'interruption volontaire
de la grossesse (I.V.G.) légalisé en
France depuis 1975 et ne peut être fait que sous certaines
conditions :
- Avortement
Illégal ou criminel : Interruption volontaire
de la grossesse non autorisée par la Loi.[1979]
- Avortement spontané
:
- Source :
GDT
- Synonymes :
- fausse couche spontanée = FCS
;
- spontaneous abortion ; accidental
abortion ; miscarriage.
- Avortement survenu sans action délibérée
(locale ou générale) de la femme ou d'une autre personne.
- Définition (OMS de 1976) : expulsion
spontanée d'un embryon ou d'un ftus avant quil
soit viable, c'est-à-dire pesant moins de 500 grammes et/ou
de moins de 20 semaine de gestation (ou 22 semaines d'aménorrhée,
c'est à dire 22 semaines à partir du premier jour des
dernières règles).
- Définition d'avant 1976 : l'avortement
spontané est l'expulsion non provoqué du produit de
conception avant le terme de 28 semaines d'aménorrhée
(moins de 6 mois après la fécondation ou moins de 180
jours de grossesse).
- Dans : POPIN
Dictionnaire (Dictionnaire Démographique et de la Santé
de la Reproduction - Organisation des Nations Unies).
- Définition : Expulsion prématurée
et naturelle des produits de la conception dans l'utérus,
à savoir l'embryon ou le ftus non viable.
- Anglais : SPONTANEOUS
ABORTION. Espagnol : ABORTO ESPONTANEO
- Environ 87 % des avortements surviennent
au stade embryonnaire et 13 % au stade ftal de l'évolution.
- On peut distinguer chronologiquement
entre :
- Avortement ultra-précoce
ou infraclinique :
- Appelé aussi : avortement
menstruel spontané ; ou nidation précocement
abortive
- Avortement survenant :
- avant l'implantation du blastocyste
;
- après l'implantation : ce
type d'avortement appelé aussi (nidation précocement
abortive) ; il désigne tout avortement spontané
au cours des sept à dix jours suivant l'implantation
ovulaire ce qui correspond aux 8e au 17e jours post-conceptionnels
(depuis la fécondation). Dans ces avortement la grossesse
est reconnaissable :
- soit par par le dosage biologique
prémenstruels de bêta HCG plasmatique (gestation
au stade biologique ou chimique) ;
soit lors de l'examen anatomopathologie de l'endomètre
à la suite d'une biopsie de l'endomètre ou sur
le pièce opératoire d'une hystérectomie.
L'examen histologique montre dans ces cas là des signes
qui sont en faveur du diagnostic d'avortement ultra-précoce.
- Si l'on considère toutes les
fécondations survenant au cours d'un cycle avec des
rapports non protégés en zone fertile, le taux
de grossesses par cycle peut atteindre de 85 % par cycle ;
et si l'on prend en compte les diagnostics biologiques de
grossesse, ce taux peut attendre le 60 %. ces taux prouvent
que ces avortements infracliniques sont très fréquents
chez l'espèce humaine.
- Avortement précoce :
- Avortement survenant au premier trimestre
(les 15 premières semaines) de la grossesse avec gestation
reconnaissable cliniquement (grossesses cliniques)
- Pour certains auteurs, ce sont les
avortement spontanés cliniquement décelables
au cours des 12 (ou 13) premières semaines d'aménorrhée.
- Avortement spontané
tardif :
- Ces les avortements spontanés
du deuxième trimestre de la grossesse.
- Définition : C'est l'expulsion
spntanés, au deuxième trimestre de la grossesse
d'un ftus vivant avant l'entrée en travail ;
donc dans cette définition il a été exclu
la mort ftale in utero. Vu que l'avortement spontané
a été défini par l'OMS comme une expulsion
d'un embryon ou d'un festons avant 22 semaines d'aménorrhée
ou l'expulsion d'un ftus de moins de 500 grammes ; on
peut conclure que la définition chronologique de l'avortement
spontané tardif est : une expulsion spontanée
d'un ftus vivant avant l'entrée en travail, et
d'âge gestationnel situé entre 15 et 21 semaines
et 6 jours d'aménorrhée.
- Pour certains auteurs, les avortement
tardifs du deuxième trimestre sont les avortements
survenant entre 13e (ou 12e) et moins de 22e semaines d'aménorrhée;
le ftus pèse dans cette période de la
grossesse entre 10 grammes et moins de 500 grammes.
- Avortements
spontanés : Classification clinique
- Avortements
spontanés à répétition (ASR) :
- Appelés aussi :
- Fausses couches spontanées à
répétition (FCSR) ou (RFCS)
- Fausses couches spontanées répétées
(FCSR) ou (RFCS)
- Avortement habituel ou
Fausses couches spontanées habituelles.
Le : POPIN
Dictionnaire (Dictionnaire Démographique et de la
Santé de la Reproduction - Organisation des Nations Unies)
définit l'avortement habituel comme l'expulsion d'un
ftus mort ou non viable à environ la même
époque de développement d'au moins trois grossesses
successives. Anglais : HABITUAL
ABORTION ; Espagnol : ABORTO HABITUAL
- Définition de l'avortements spontanés
à répétition dans la littérature médicale
française :
- C'est la survenue de trois avortements
successifs (donc aucune grossesse n'a été menée
à terme dans l'intervalle de ces avortements) chez une
femme n'ayant pas changé de partenaire.
- Les auteurs distinguent entre deux catégories
d'avortements spontanés à répétition :
- Avortements
spontanés précoces
à répétition :
- Appelés aussi : Maladie
abortive
- Définition : trois avortements
spontanés successifs survenant au premier trimestre
de la grossesse (c'est-à-dire durant les premières
15 semaines d'aménorrhée) ; correctement documentés
(dépistage plasmatique ou urinaire de bêta-HCG
; échographie ; examen anatomopathologique...) ;
et sans grossesse intercalaire menée à terme.
- Mais certains auteurs conservent
cette définition pour les avortements survenant
au stade embryonnaire de la gestation en donnant cette
définition : trois avortements spontanés
successifs survenant avant 10 semaines d'aménorrhée
; correctement documentés (dépistage plasmatique
ou urinaire de bêta-HCG ; échographie ; examen
anatomopathologique...) et sans grossesse intercalaire
menée à terme
- ASR
précoces primaires : avortements
spontanés à répétition
survenant chez des femmes n'ayant pas d'enfant vivant
ou de grossesse évolutive au delà de
10 semaines d'aménorrhée.
- ASR
secondaires : avortements spontanés
à répétition survenant chez des
femmes ayant un ou plusieurs enfants vivant ou des
grossesses évolutives au delà de 10
semaines d'aménorrhée.
- D'autres auteurs donnent cette
définition : trois avortements spontanés
successifs survenant avant 12 semaines d'aménorrhée
et correctement.
- Il faut se mettre d'accord un
jours sur le terme de la survenue des avortements spontanés
à répétition!!
- Les Fausses couches spontanés
à répétition concernent (2 % à
5 %) des femmes selon (Coulman 1991) ; 60 % de ces
avortements restent inexpliquées (Kutteh 1995. Johnson
1988).
- Avortement spontanés tardifs à
répétition :
- Définition : trois avortements
spontanés tardifs successifs et sans grossesse intercalaire
menée à terme.
- Avortement
sélectif (réduction embryonnaire) :
- Définition : Expulsion provoquée
d'un ou de plusieurs ftus lors d'une grossesse multiple, ou
expulsion provoquée d'un ftus d'un sexe spécifique.
- Avortement
thérapeutique :
- Source : POPIN
Dictionnaire (Dictionnaire Démographique et de la Santé
de la Reproduction - Organisation des Nations Unies)
- Définition: Avortement provoqué
pour préserver la santé de la mère.
- Anglais : THERAPEUTIC
ABORTION ; Espagnol : ABORTO
TERAPEUTICO
.
- Mortalité
embryonnaire précoce
- Synonyme : avortement ultra-précoce
(avortement infraclinique) ;
- Perte embryonnaire non aperçue par
la femme, due à un arrêt du développement avant
limplantation ou à une élimination précoce
de lembryon après limplantation.
- Mort
ftale et mortalité ftale:
- Source :
GDT
- Synonyme :
- Mort ftale
in utero ;
- Mort in utero ;
- Mortinatalité (En 1970, un comité
OMS d'experts a recommandé une nouvelle terminologie
et la 3e Assemblée mondiale de la santé est convenue
d'employer le terme « mort ftale» à
la place de « mortinatalité ». [Office de
la langue française, 1990] ;
- Mortalité intra-utérine
;
- Mortinaissance (c'est la mort ftale
tardive).
- Définition : (définition adoptée
par l'Assemblée mondiale de la Santé en 1950, a une
valeur internationale.) : Décès survenant avant l'expulsion
ou l'extraction complète du produit de la conception du corps
de la mère, quelle qu'ait été la durée
de la gestation; le décès est indiqué par le
fait que le ftus séparé du corps de la mère
ne respire pas et ne donne aucun signe de vie (ni battements de cur,
ni pulsations du cordon ombilical, ni mouvements précis des
muscles striés).
- Les morts ftales ont été
classer en trois classes chronologiquement en (précoce, intermédiaire
et tardive) mais comme il est difficile en pratique de connaître
l'âge gestationnel puisqu'il implique la connaissance exacte
de la dernière période menstruelle, un comité
OMS d'experts a recommandé en 1970 une nouvelle classification
reposant sur le poids à la naissance. On parle alors de :
- Mort ftale
précoce, si elle est survenue avant 22 semaines
d'aménorrhée ou expulsion d'un ftus décédé
« in utéro » pesant jusqu'à 500 g inclus
;
- Mort ftale
intermédiaire, si elle est survenue entre la 22
et moins de 28 semaines d'aménorrhée ou expulsion
d'un ftus décédé « in utéro »
pesant plus de 500 g et jusqu'à 1000 g inclus ;
- Mort ftale
tardive, si elle est survenue dès 28 semaines
d'aménorrhée ou expulsion d'un ftus décédé
« in utéro », pesant plus de 1000 g
- Dans
le Code civil français (loi du 8 janvier 1993)
- Pour lenfant né vivant et
viable à partir de vingt-deux semaines daménorrhée
ou dun poids supérieur à 500 grammes ; lofficier
détat civil établit lacte
de naissance sur la base du certificat médical et cet
enfant est inscrit sur le livret de famille, dans un délai
de trois jours ;
- Pour l'enfant :
- né vivant avant vingt-deux semaines
daménorrhée ou dun poids inférieur
à 500 grammes, et
- l'enfant mort-né après
vingt-deux semaines daménorrhée
un certificat médical "dacte
denfant sans vie" est établi et, lenfant
sera déclaré à létat civil
sous la rubrique " Décès " et inscrit
dans la partie basse du livret de famille, sans que la mention
de son prénom soit obligatoire. Il ny a pas de
délai légal pour procéder à son
enregistrement.
- L'enfant mort-né avant vingt-deux
semaines daménorrhée n'a aucune existence juridique.
Aucun acte
détat civil ; il n'est inscrits ni sur les registres
de létat civil, ni dans le livret de famille.
- Mortinaissance :.
- Source :
GDT
- C'est la mort ftale tardive
;
- Synonymes : naissance d'un enfant mort-né
; mise au monde d'un enfant mort-né. stillbirth (angl)
- Définition.: Expulsion d'un ftus
décédé « in utéro », le
ftus pesant plus de 1000 g (ce qui correspond approximativement
à 28 semaines d'aménorrhée ou 6 mois de gestation:
- L'Assemblée mondiale de la santé
a tenté en 1950 de classer les morts ftales en «
précoces », « intermédiaires » et
« tardives » en fonction de l'âge gestationnel.
En 1970, un comité OMS d'experts a recommandé que
cette classification repose sur le poids à la naissance,
d'où la spécification de 1000 g et plus pour le stade
défini plus haut. [Office de la langue française,
1990].
- Mortalité
périnatale :
- Source :
GDT
- Synonyme : mortalité périnatale
absolue
- Définition. :
- Somme de la mortinatalité et de la
mortalité néonatale précoce, représentant
le nombre de décès survenus entre le début de
la vingt-huitième semaine de la vie intra-utérine et
la fin du septième jour de la vie aérienne.
- Mortalité
périnatale relative :
- Source :
GDT
- Synonymes : stillbirth rate ; rate of
stillbirthsVariante ; still birth rate
- Définition :
Taux de mortalité périnatale rapporté à
1 000 naissances vivantes.
- Nombre d'enfants mort-nés pour
1000 naissances totales (mortinaissances et naissances vivantes).
- En 1970, un comité OMS d'experts
a recommandé une nouvelle terminologie et la 3e Assemblée
mondiale de la santé est convenue d'employer le terme
« mort ftale» à la place de «
mortinatalité ». [Office de la langue française,
1990]
- La perte périnatale :
- Inclue :
- Perte d'un enfant survenant entre la vingtième
semaine de la gestation et le premier mois de la vie.
- morts ftales in utero à tous
les stades de la gestation
- les interruptions médicales de
grossesse
- les réductions embryonnaires et
les avortements partiel.
- les pertes du tout début de la
grossesse (fausses-couches spontanées, grossesses extra-utérines).
- Pierre Rousseau, chiffre à
près de 30 % les pertes périnatales.
- Naissance prématurée
:
- On considère maintenant, les grossesses
interrompues entre le début de la 23e semaines d'aménorrhée
(ou avec un ftus de plus de 500 g) et la fin de la 37e semaine
d'aménorrhée comme des naissances prématurées.
- Naissance à terme :
- Naissance à terme que l'âge de la grossesse le jour de la naissance se situe entre 37 SA et 41+6 SA (Semaines d'Aménorrhée).
- La grossesse prolongée : quand l'âge de la grossesse est > 41 SA (peut s'écrire > 41+0).
- Le terme dépassée (post maturity) : quand l'âge de la grossesse est > 42 SA (peut s'écrire > 42+0).
- Postmaturité : naissance à un âge gestationnel > 41 SA (peut s'écrire > 42+0).
- Hormones :
- Couvade
:
La couvade est l'ensemble de troubles fonctionnels
somatiques, viscéro-végétatifs (en particulier
digestifs), de prise du poids (de quelques kilogrammes jusqu'à
10), des douleurs lombaires... Et des troubles psychologiques (des brusques
changements d'humeur...) qui apparaissent chez le futur père
au cours de la grossesse de son épouse et qui disparaissent habituellement
après l'accouchement.
La couvade, à des degrés très divers, touche environ
20% des futurs pères.
- Le rite de la couvade :
Coutume rencontrée dans certaines
sociétés (en Suisse, au Pays basque médiéval...)
qui donnent au père une participation symbolique à
l'accouchement en le faisant jouer, peu avant l'enfantement
le rôle de la mère, il se couche au lit, il imite les
manifestations habituelles de la grossesse et de la parturition
en se plaignant des douleurs du travail
et de l'accouchement ;
puis après l'enfantement, il se couche et il reçoit
des soins, des cadeaux et des félicitations qui sont normalement
destinés à la mère.
- Mucoviscidose :
*(GDT)
: Termes définis à partir des données extraites du
(Grand dictionnaire
terminologique)
Auteur : Dr Aly Abbara
Dernière mise à jour :
11 Mai, 2023
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