Lotus sacré - Nelumbo nucifera - Nymphea lotus - Famille des Nelumbonaceae - Nélumbonacées - Fleur de la plante

Lotus sacré - Nelumbo nucifera
(les fleurs de la plante)
(Nelombo nucifera - Nelumbium speciosum
- Nymphea lotus)
(de la famille des Nelumbonaceae - Nélumbonacées)


Consulter également :
1- Lotus sacré (rose) - Japon - Nelumbonaceae
2- Lotus bleu du Nil (Nympheaceae)
3- Nénuphar blanc - Nymphéa blanc - Nymphea alba (Nympheaceae)
4- Nénuphar blanc (Nymphea alba) - Des cultivars - (Nympheaceae)
5- Nénuphar Escarboucle (rouge) - horticole (Nympheaceae)
6- Nénuphar jaune - Nuphar lutea (Nympheaceae)
7- Faux Nénuphar - Nymphoïdes peltata - Nymphoides Peltata
8- Nymphéa Fusée Rouge de Rubra - Nymphaea Rubra Red Flare
9- Jacinthe d'eau - Eichhornia crassipes (Pontederiaceae)

  • Lotus sacré - Nelumbo nucifera - Nelumbium speciosum :
    En sanscrit : pankaja = né de la boue, et également " padme " ; " utpala = lotus bleu des Bouddhistes " - lianhua " en chinois et "renge" en japonais.

    • Plante aquatique pérenne à rhizome, originaire des régions chaudes de l'Asie (depuis l'Iran jusqu'au Japon) et du Nord de l'Australie, de la famille des Nélumbonacées.
      La plante forme de vastes colonies dans les étangs et les marais..

    • Le nom " nelumbo " vient de l'Asie, il signifie " haricot d'eau " ; l'adjectif  " nucifera " signifie " qui porte des noix ", il fait allusion à ses fruits et ses graines.

    • Les fleurs du Lotus sacré sont solitaires, de grandes tailles pouvant atteindre les 30 cm de diamètre, portées sur un long pédoncule ; elles sont composées d'une corolle de 10 à 25 pétales de couleur rose, ou blanche rosée, répartis en plusieurs couches. Très nombreuses étamines disposées autour d'un volumineux pistil (réceptacle floral) spongieux en forme de pomme d'arrosoir et de couleur d'or. À la surface de ce pistil (le plateau ou le thalamus) on distingue de très nombreuses excroissances, ce sont des stigmates sortant d'alvéoles dans lesquels se développeront des graines comme des perles, de la taille d'une noisette, elles sont connues en Égypte sous le nom de " fèves égyptiennes ".

      Les graines du lotus sacré conservent leur pouvoir germinal pendant longtemps : en 1994, en Chine, les botanistes ont réussi de faire germer une graine de lotus conservée dans les sédiments d'un lac durant mille ans.

      Les fleurs s’ouvrent à l'aube, puis elles suivent le parcours diurne du soleil et enfin, elles se referment autour de son réceptacle floral au coucher de cet astre.

      Le lotus sacré prend naissance dans la vase boueuse des fonds des eaux douces, puis il croit en se nourrissant par les matières organiques en décomposition, mais une fois ses feuilles et ses fleurs sortent de ce milieu initial liquide et sale, elles s'ouvrent pour présenter à l'air libre des éléments non souillés, d'une propreté et d'une pureté immaculées. Cette netteté et cette virginité de la partie aérienne de la plante sont à l'origine de tout son vénérable symbolisme d'être le lieu de naissance et le siège où résident et trônent de multiples divinités dans les différentes religions et croyances humaines.
      Le mantra (syllabes ou mots sacrés, dans la religion hindoue et le bouddhisme) sanscrit : " Om mani padme hum = le joyau dans le lotus " est très bon témoin de la sacralité de cette plante.

      Les fleurs de lotus sacré ont le pouvoir de réguler leur température en dégageant de la chaleur afin de créer un environnement chaud attirant les insectes pollinisateurs.

    • Il s'agit d'une plante alimentaire : les parties consommables sont les gros rhizomes pleins d'amidon, les tiges (les pétioles des feuilles et les pédoncules des fleurs) et également les graines, soit fraîches, soit sèches et moulues.
      Chez Homère, on trouve le terme " Lotophages " qui fait allusion aux mangeurs de lotus.

    • Symbolisme de la fleur de lotus sacré


  • Références :
    • Dictionnaire numérique Cordial
    • Gérard Guillot. Guide des fleurs du jardin. Bellin- 2015, p:476.
    • Petite encyclopédie des divinités et symboles du Bouddhisme tibétain. Claire Lumière 2014.
    • Larousse des plantes et fleurs de jardin. Editions Larousse 2012.
    • Paul-Victor Fournier. Dictionnaire des plantes médicinales et vénéneuses de France. omnibus 2010. p:143-144.
    • Gérard Debuigne, François Couplan. Le petit LAROUSSE des plante qui guérissent. Larousse 2006.
    • Botanica : Encyclopédie de botanique et d'horticulture. Könemann. 2003.
    • Henri Coutière. Le Monde vivant -Histoire naturelle illustrée. Tomme cinquième. Les Editions Pitttoresques. 1930. p:131-132.
    • Le livre des symboles. Taschen. p:158-161.

Auteur : Dr Aly Abbara
Mise à jour : 12 Septembre, 2021

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Paris / France