- AES
:
- AFNOR
:
- Association Française de Normalisation.
- Antisepsie
:
- Application d'un antiseptique
- Opération au résultat momentané permettant
au niveau des tissus vivants, dans la limite de leur tolérance,
d'éliminer ou de tuer les micro-organismes et/ou d'inactiver
les virus, en fonction des objectifs fixés.
- Le résultat de cette opération est limité
aux micro-organismes et/ou virus présents au moment de l'opération"
(l'Association Française de Normalisation "AFNOR"
Mars 1981 NF T 72-101).
(Antiseptiques et désinfectants, mai 2000/CCLIN
Paris-Nord).
- Selon le Comité Européen de Normalisation, le
terme d'antisepsie devrait être réservé au cas
où l'opération est destiné au traitement d'une
infection constituée, le terme de désinfection désignant
une opération visant à prévenir une infection.
On parle ainsi de désinfection de la peau saine, de désinfection
des mains, mais d'antisepsie d'une plaie.
- En ce qui concerne le lavage
et la désinfection des mains, la normalisation européenne
utilise le terme "hygiénique" à la place du
terme "antiseptique". On parle ainsi de lavage
hygiénique des mains lorsqu'on utilise un savon antiseptique,
et de friction
hygiénique lorsqu'on utilise une solution hydro-alcoolique
pour la désinfection des mains sans rinçage.
- (Antiseptiques et désinfectants, mai
2000/CCLIN Paris-Nord).
- Antisepsie
cutanée en deux temps (SFHH
mai 1998)
- C'est la technique de l'antisepsie cutanée avant un geste
simple (une prise du sang, injection intra-musculaire, injection
intra-veineuse, injection sous cutanée...)
- Les deux temps sont :
- 1- Antisepsie proprement dite avec un antiseptique choisi
en accord avec le CCLIN
- 2- Séchage : laisser sécher avant l'acte (incision,
ponction...)
- Antisepsie
cutanée en cinq temps (SFHH
mai 1998)
- C'est la technique de l'antisepsie cutanée avant un geste
opératoire (césarienne, amniocentèse, pose d'un
cathéter veineux périphérique, pose d'un cathéter
d'une analgésie péridurale...)
- Les cinq temps sont :
- 1- Détersion : nettoyage large de la zone opératoire
avec une solution antiseptique moussante
- procéder par mouvements circulaires du centre vers
la périphérie
- 2- Rinçage
- 3- Séchage
- 4- Antisepsie proprement dite avec un antiseptique de la même
famille de l'antiseptique utilisé pour la détersion
(temps 1)
- 5- Séchage
- laisser sécher avant incision ou ponction
- Antisepsie
des mains
- Antisepsie
vulvovaginale en quatre temps (SFHH
mai 1998)
- C'est la technique de l'antisepsie cutanée avant un geste
opératoire vulvo-périnéal, vaginal et endo-utérin
par voie vaginale (toutes les investigations ftales par voie
vaginale, préparation vulvo-périnéale avant
l'expulsion, épisiotomie, suture périnéale,
délivrance artificielle, révision utérine,
sondage urinaire à demeure ou évacuateur, un curetage,
aspiration lors d'une I.V.G. ou un avortement, tous les autres gestes
endo-utérin comme l'hystéroscopie, hystérographie...)
- Les quatre temps sont :
- Détersion : nettoyage large de la zone opératoire
avec une solution antiseptique moussante
- procéder par mouvements circulaires du centre
vers la périphérie
- 2- Rinçage
- 3- Séchage
- 4- Antisepsie proprement dite avec un antiseptique de la même
famille de l'antiseptique utilisé pour la détersion
(temps 1)
- L'antisepsie vulvo-périnéale doit
être complétée par l'antisepsie vulvo-vaginale
avec un antiseptique de la même gamme de l'antiseptique utilisé
pour l'antisepsie vulvo-périnéale.
- Antiseptique
:
- Produit ou procédé utilisé pour l'antisepsie
dans des conditions définies. Si le produit ou le procédé
est sélectif, ceci doit être précisé. Ainsi
un antiseptique ayant une action limitée aux champignons est
désignée par : antiseptique à action fongicide"
(AFNOR Mars 1981 NF T 72-101).
- La Xe édition de la Pharmacopée française
(Janvier 1990) apporte quelques éléments supplémentaires
à cette définition :
- Les antiseptiques sont "des préparations ayant
la propriété d'éliminer ou de tuer les micro-organismes
ou d'inactiver les virus sur des tissus vivants (peau saine, muqueuses,
plaies). Elles sont présentées dans leur forme d'utilisation
et sont utilisées telles quelles sauf exception justifiée
et autorisée.
- Elles présentent une activité antibactérienne,
antifongique, antivirale.
- La destination d'emploi des préparations antiseptiques
est précisée : peau saine, muqueuses, plaies, ainsi
que la durée d'application nécessaire à l'obtention
de l'activité.
- En fonction de l'indication, l'inactivation par d'éventuelles
"substances interférentes" ainsi que les incompatibilités
sont indiquées.
- Elles n'alitèrent pas les tissus sur lesquels elles
sont placées (tolérance)."
- Les antiseptiques ne sont pas stérilisants, ils réduisent
temporairement sur la peau et les muqueuses le nombre de micro-organismes
(libellé A.M.M. des antiseptiques).
(Antiseptiques et désinfectants, mai
2000/CCLIN Paris-Nord).
- Les antiseptiques sont principalement utilisé sur trois types
de supports : [20]
- la peau saine lors du lavage des mains ou de la préparation
du champs opératoire ;
- la peau lésée lors de plaies ou brûlures
;
- les muqueuses en chirurgie gynécologique, urologique...
- En ce qui concerne les normes relatives aux antiseptiques on cite
pour l'exemple : [20]
- Les normes NF T 72 150 et 151 vérifient la bactéricidie
: réduction de 100 000 fois sur cinq souches témoins
en 5 minutes.
- Les normes NF T 72 200 et 201 vérifient la fongicidie
: réduction de 10 000 fois sur quatre souches témoins.
- Les normes NF T 72 180 et 181 vérifient la viruicidie
: réduction de 10 000 fois sur souches témoins.
- Les normes NF T 72 170 et 171 étudient le spectre
d'activité des produits en présence d'eau dure
et de substances interférentes
- Ces normes ont été remplacées progressivement
par des nouvelles normes
- Classification,
spectre d'activité et caractéristiques des antiseptiques
- Antiseptiques
utilisés dans la désinfection des mains
- Modes
d'action des antiseptiques et désinfectants :
- Les antiseptiques et désinfectants sont capables d'inhiber
la croissance des micro-organismes (bactériostase, fongistase,
virustase), ou d'avoir une action létale (bactéricidie,
fongicidie, virucidie, sporicidie). Certains antiseptiques et désinfectants
présentent ces deux modes daction en fonction des doses.
Dautres ont toujours une action létale ou toujours
une action bactériostatique ou fongistatique quelle que soit
la concentration utilisée.
- La rémanence désigne l'effet anti-microbien de
l'antiseptique persistant sur la peau (ou du désinfectant
persistant sur une surface).
- Le mécanisme d'action des produits varie d'une famille
d'antiseptiques à l'autre : coagulation des organites intracellulaires,
altération de la membrane,
Selon leur nature et leur
concentration, les antiseptiques et désinfectants ont une
ou plusieurs cibles à l'intérieur de la cellule. Ils
doivent donc traverser la paroi cellulaire pour exercer leur action.
(Antiseptiques et désinfectants, mai 2000/CCLIN
Paris-Nord).
- Temps daction
des désinfectants et des antiseptiques
- Le temps daction est défini arbitrairement : cest
la durée de contact nécessaire pour obtenir une
réduction du nombre de germes
- de 99,999 % pour les désinfectants et
- de 99 % pour les antiseptiques.
- Ce temps daction est établi sur la base de tests
de laboratoire rigoureux. Il dépend étroitement
de la concentration du produit.
- De ce temps daction est dérivé le
temps dapplication, qui est la durée pendant
laquelle il est recommandé, dans la pratique, de soumettre
un objet ou une surface au procédé de désinfection.
- Quelques antiseptiques, comme la chlorhexidine,
ont une activité prolongée du fait de leur liaison
à certains récepteurs cutanés. Par opposition,
lalcool
ne peut pas avoir, de par sa volatilité, une action
prolongée.
- Extrait de : Désinfectants : généralités
: Swiss -NOSO - Infections
nosocomiales et hygiène hospitalière
Volume1, Numéro 2, Décembre 1994
.
- Résistance
bactérienne aux antiseptiques et désinfectants :
- L'élément majeur de la résistance est la
paroi de la cellule bactérienne. En effet, la majorité
des antiseptiques et désinfectants exercent leur action essentiellement
au niveau de la membrane cytoplasmique et doivent donc traverser
la paroi. Chez les souches devenues résistantes, ces mécanismes
de passage sont altérés. Ainsi, les mycobactéries,
dont la membrane externe est très épaisse, sont plus
résistantes que les bactéries à Gram négatif,
elles-mêmes plus résistantes que les bactéries
à Gram positif.
- Le phénomène inverse intervient pour les virus
: les virus enveloppés (ex : VIH) sont plus sensibles que
les virus nus (ex : Poliovirus) car l'enveloppe externe riche en
lipides est facilement désorganisée par les antiseptiques
et désinfectants, ce qui provoque l'inactivation du virus.
- Les différentes formes de résistance bactérienne
:
- La résistance naturelle ou intrinsèque :
- La résistance naturelle est un caractère
inné, stable, de l'espèce ou de la souche
bactérienne. Elle détermine le spectre d'activité
des antiseptiques et des désinfectants.
- La résistance acquise
- La fréquence des résistances acquises aux
antiseptiques et désinfectants est nettement inférieure
à la fréquence des résistances acquises
aux antibiotiques. La résistance acquise peut être
:
- Résistance acquise chromosomique :
- La résistance chromosomique peut être
obtenue expérimentalement en faisant cultiver
certaines espèces bactériennes (bacilles
à Gram négatif : Serratia marcescens,
Providencia stuartii, Klebsiella pneumoniae, Pseudomonas
aeruginosa) en présence de concentrations
sublétales de produit (chlorhexidine, ammoniums
quaternaires, peroxyde d'hydrogène, formol,
polyvinylpyrrolidone iodée ou PVPI).
- Résistance acquise extra-chromosomique :
- Le caractère de résistance à
un ou plusieurs antibactériens est porté
par un plasmide, petit fragment d'ADN indépendant
du chromosome, transmissible d'une bactérie
à l'autre et héréditaire. Quelques
gènes de résistance aux antiseptiques
sont connus :
- gène qac (quaternary ammonium compound)
code pour la résistance aux ammoniums
quaternaires. Cette résistance peut être
associée à une résistance
à la chlorhexidine.
- gène mer, code pour la résistance
aux dérivés mercuriels. Il s'agit
d'une résistance très fréquente.
- Dans la pratique, le problème se pose lorsque les
bactéries sont résistantes à des concentrations
proches ou supérieures de la concentration d'emploi.
Une diminution de la concentration du produit peut entraîner
lémergence dune résistance des bactéries.
Les circonstances de réduction de l'activité des
antiseptiques et désinfectants sont nombreuses : matières
organiques, substances interférentes, vieillissement
du produit
Il est donc essentiel de respecter scrupuleusement
les conditions d'utilisation des produits (concentrations et
mode d'emploi) afin d'éviter l'émergence de souches
résistantes.
(Antiseptiques et désinfectants, mai
2000/CCLIN Paris-Nord).
- Asepsie
:
- Ensemble des mesures propres à empêcher
tout apport exogène de micro-organismes ou de virus. (AFNOR
Mars 1981 NF T 72-101).
- L'asepsie associe la désinfection
de l'environnement et de l'air, la tenu de travail, la rigueur de
la technique; l'utilisation de matériel stérile et
l'antiseptique.(AFNOR)
- Asepsie
progressive : [20]
- Le concept d'asepsie progressive est l'établissement d'une
série de barrières successives pour limiter le risque
de contamination de la palie opératoire ; donc il vise à
faire barrage à l'introduction de particules grâce
à une série de sas ou douanes ; ce douanement se trouve
:
- à l'entrée du bloc opératoire
- au niveau de l'enceinte opératoire
- au niveau de la salle d'opération
- au niveau de zone opératoire.
- Chacune de ces zone bénéficie d'une protection
contrôle et d'une pression atmosphérique croissante
depuis l'extérieur du bloc opératoire jusqu'au champs
opératoire.
- APA :
l'acide peracétique
ATNC
:
- ou Agents Transmissibles Non Conventionnels
; appelés aussi, Prions
: PROteinaceous INfectious
agent
- Ces prions sont les agents infectieux des
encéphalopathies spongiformes subaiguës transmissibles
(ESST) qui sont des maladies dégénératives
du système nerveux central, transmissibles et caractérisées
par l'accumulation d'une isoforme pathologique (PrPSc) d'une protéine
normale, la PrPc.
- Il existe deux formes d'encéphalopathie
spongiforme subaiguë transmissible (ESST)
:
- la maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ)
(CJD en anglais) ;
- le nouveau variant la maladie de Creutzfeldt-Jakob
(MCJ) qui a été identifié en 1996 et connu
sous l'abréviation (vMCJ) ou (nvCJD = new variant CJD)
; ce nouveau variant résulte, vraisemblablement, de la
transmission à l'homme de l'agent de l'encéphalopathie
spongiforme bovine (ESB).
- la période d'incubation de ces encéphalopathies
spongiformes subaiguës transmissibles (ESST) est longue, des
patients infectés encore asymptomatiques présentent
un risque de transmission nosocomiale des prions à partir
des instruments chirurgicaux, et ce, longtemps avant les premiers
signes cliniques.
- Ce risque
varie selon le type de tissu avec lequel les instruments chirurgicaux
sont en contact. Pour le (vMCJ), le système nerveux central
(SNC) et la partie postérieure de il sont des tissus
à haut risque. Les tissus lymphoréticulaires (ganglions
lymphatiques, rate, amygdales) sont à risque moyen pour le
vMCJ.
- Leur structure protéique offre une
très grande résistance à la plupart des procédés
connus de désinfection et de stérilisation. Il n'est
connu actuellement que des procédés
dinactivation des ATNC (la
circulaire n°138 du 14 mars 2001), ces procédés
sont :
- un inactivateur modéré des prions
- un agent désinfectant possédant la propriété
de ne pas fixer les protéines, donc il ne fixe pas les
prions (à l'opposé du glutaraldéhyde
qui fixe les protéine) ;
- Ces propriétés le rend particulièrement
intéressant dans la gestion du risque de « Prion
».
- La fixation des prions réduit de l'efficacité des
procédés de l'inactivation de ces agents infectieux
; pour cette raison la pré-désinfection et le nettoyage
du matériel médical souillé doivent êtres
réalisées le plus rapidement possible dans le but
d'éliminer immédiatement les souillures organiques
avant qu'elles se sèchent, ce qui permet de réduire
de façon significative le nombre de bactéries et d'empêcher
la fixation des protéines, par conséquence empêcher
la fixation des prions et réduire le risque de l'infectiosité
résiduelle aux prions.
- Consulter : Les
risques et les signes des maladies transmissibles à prions
devant faire l'objet d'une vérification avant une demande
d'endoscopie.
- Ayliffe
et al (technique) :
- c'est la technique préconisée
selon les références européennes pour le lavage
et la désinfection des mains. Voir
et .
six d'étape à répéter chacune cinq fois
avant de passer à l'étape suivante :
- 1-
paume contre paume
- 2-
paume de la droite sur le dos de la main gauche et paume de
la main gauche sur le dos de la main droite
- 3-
paume contre paume doigts entrelacés
- 4- dos
des doigts contre la paume opposée avec des doigts emboîtés.
- 5- friction
circulaire du pouce droit être enchassé dans la
paume gauche et vice versa.
- 6-
friction en rotation en mouvement de va-et-vient et les doigts
joints de la main droite dans la paume gauche et vice versa.
- Bactéricide
:
- Une substance est bactéricide s'il tue les bactérie.
- Bactériostatique
:
- Une substance est bactériostatique s'il inhibe les bactéries
temporairement
- Biofilm
:
- Pellicule très résistante se formant à la surface
du matériel, constituée de particules organiques et
minérales. Les micro-organisme enserrés dans ce film
sont protégés de l'action des procédés
de traitement ultérieurs
- Le biofilm formé sur la paroi du réseau de l'eau
: est une communauté microbienne adhérant à
une surface au sein dune couche muqueuse, constituée
deau et de polymères exocellulaires. La formation dun
biofilm est un processus dadaptation aux privations naturelles,
qui peut avoir lieu sur les parois des réseaux de distribution
deau.
- Là où ils se forment, les biofilms rendent très
difficile les opérations de nettoyage et de désinfection
et réduisent lefficacité de ces opérations.
- Bionettoyage
des surfaces ou des sols :
- Méthode A :
- Méthode B :
- passer une solution détergente-désinfectante
- Il est recommander d'utiliser la méthode A périodiquement
pour éliminer les dépôts de la solution
détergente-désinfectante.
- Cathéters veineux périphériques
- C.CLIN
:
- Comité de lutte contre les infections nosocomiales :
- Classification
d'ALTEMEIER des interventions chirurgicales selon le risque infectieux
- Commensal
- LITT. Personne qui mange à la même table qu'une autre.
- Espèces commensales, espèces vivant selon le commensalisme.
- Commensalisme
- Mode de vie de deux espèces dont l'une vit associée
à l'autre en profitant des débris de ses repas, mais
sans lui nuire.
- Déchets d'activités des soins médicaux :
- Aux termes des articles R 44-1 et suivant du code de santé publique (France), les déchets d'activités de soins comprennent :
- Les déchets présentant un risque infectieux du fait qu'ils contiennent des micro-organismes viables ou leurs toxines dont on sait ou dont on a de bonnes raisons de croire qu'en raison de leur nature, de leur quantité ou de leur métabolisme, ils causent la maladie chez l'homme ou d'autres organismes vivants
- Les matériels et matériaux piquants ou coupants destinés à l'abandon qu'ils aient ou non été en contact avec un produit biologique ;
- Les produits sanguins à usage thérapeutique incomplètement utilisés.
- Les déchets anatomiques humains : sécrétions, urines, selles, placenta et fœtus, pièces opératoires...
- Décontamination
(ou Pré-désinfection) :
- C'est le premier traitement à effectuer sur les objets
et matériels souillés par des matières organiques
dans le but de diminuer la population des micro-organismes et de
faciliter le nettoyage ultérieur. La décontamination
a également pour but de protéger le personnel lors
de la manipulation des instruments, elle permet aussi d'éviter
la contamination de l'environnement (Guide pour la décontamination,
le nettoyage et la stérilisation des instruments de chirurgie.
AFNOR 1992).
- Selon la SFHH, le terme de décontamination
doit être supprimé dans le domaine de la lutte anti-infectieuse.
Il doit être réservé à des opérations
de nature physico-chimique visant à diminuer un risque de
contamination radioactive ou chimique. La SFHH
recommande le terme de pré-désinfection
pour désigner cette étape préalable à
la désinfection ou à la stérilisation.
(Antiseptiques et désinfectants, mai 2000/CCLIN
Paris-Nord).
- Degré
chlorométrique de Gay-Lussac
- Le degré chlorométrique de Gay-Lussac correspond
au nombre de litres de chlore gazeux qu'un litre de solution ou
d'extrait est capable de dégager en présence d'un
acide dans des conditions normales de température et de pression.
- Un degré chlorométrique équivaut à
3,17 g de chlore actif par litre soit (3170 ppm).
- Le soluté de Dakin titre 5 g/l de chlore actif
(0,5%), soit 5000 ppm en chlore actif
ou 1,5 degré chlorométrique.
- Consulter :
- Désinfectant
:
- Désinfection
:
- Opération au résultat momentané permettant
d'éliminer ou de tuer les micro-organismes et/ou d'inactiver
les virus indésirables portés par des milieux inertes
contaminés, en fonction des objectifs fixés. Le résultat
de cette opération est limité aux micro-organismes
et/ou virus présents au moment de l'opération"
(AFNOR Mars 1981 NF T 72-101).
- Selon plusieurs références, la désinfection
a pour but d'obtenir une réduction des bactéries de
lordre de 5 log (105).
- Pour obtenir une désinfection optimale du matériel
il est nécessaire de réduire préalablement
le nombre de micro-organismes présents.
- Toute désinfection doit être précédée
:
- d'une décontamination
(pré-désinfection)
qui est le premier traitement à effectuer sur les objets
et matériels souillés par des matières
organiques dans le but de diminuer la population de micro-organismes
et de faciliter le nettoyage ultérieur.
- d'un nettoyage qui constitue l'étape préalable
indispensable à la désinfection ou à la
stérilisation. L'objectif est d'éliminer les matières
organiques et les germes présents. L'état de propreté
obtenu conditionne la qualité de la désinfection
ou de la stérilisation ultérieure.
(Antiseptiques et désinfectants, mai
2000/CCLIN Paris-Nord).
Nettoyage
- Lefficacité des désinfectants est diminuée
en présence de résidus organiques. Par exemple
:
- Après un lavage soigneux, la contamination dun
endoscope par des mycobactéries tuberculeuses diminue
déjà de 10 000 fois. De même, un
simple lavage des endoscopes utilisés chez des patients
avec SIDA sest révélé suffisamment
efficace pour que le génome du VIH ne puisse pas
être détecté par PCR (Polymerase Chain
Reaction). Ceci illustre bien limportance du nettoyage.
- Extrait de : Patrick Francioli, Lausanne
et Christian Ruef, Zürich : Désinfection des
endoscopes souples ; aspects pratiques et problèmes
non résolus. Swiss
-NOSO - Infections nosocomiales et hygiène hospitalière
; Volume 2, Numéro 3, Octobre 1995
- Selon le Comité Européen de Normalisation, le terme
d'antisepsie devrait être réservé
au cas où l'opération est destiné au traitement
d'une infection constituée, le terme de désinfection
désignant une opération visant à prévenir
une infection. On parle ainsi de désinfection
de la peau saine, de désinfection
des mains, mais d'antisepsie d'une plaie.
- En ce qui concerne le lavage
et la désinfection des mains, la normalisation européenne
utilise le terme "hygiénique" à la place
du terme "antiseptique". On parle ainsi de lavage
hygiénique des mains lorsqu'on utilise un savon antiseptique,
et de friction
hygiénique lorsqu'on utilise une solution hydro-alcoolique
pour la désinfection des mains sans rinçage.
- (Antiseptiques et désinfectants,
mai 2000/CCLIN Paris-Nord).
- Désinfection
des mains
- Désinfection
terminale ou complémentaire : [20]
- C'est la destruction par contact des micro-organismes contenus
dans un local clos, hors présence humaine.
- La désinfection concerne les micro-organismes présents
sur les surfaces, elle consiste à disperser d'un produit
désinfectant ce qui permet la formation d'un film désinfectant
sur les surfaces.
- La désinfection de l'air relève d'une action physique
par filtration.
- La désinfection teminale ou complémentaire nécessite
un nettoyage préalable soigneux car la désinfection
d'un local non nettoyé est illusoire.
- Détartrage
:
- Action de détartrer.
- Détartrer : Enlever le
tartre d'un récipient, d'un conduit, des dents, etc.
- Tartre : le tartre : Croûte
calcaire, dure et insoluble, qui se dépose sur les
parois des chaudières, des canalisations d'eau ou
de vapeur, etc.
© Larousse-Bordas 1998
- Détartrant
:
- Se dit d'un produit qui dissout ou enlève le tartre.
- Détartreur : Appareil
servant à détartrer.
- Détergence
et Détersion
- Détergent
: (ou Détersif)
- (du lat. déterger, nettoyer).
- Se dit d'un produit permettant d'éliminer d'un milieu solide
les salissures qui y adhèrent par leur mise en suspension ou
en solution. Larousse-Bordas 1998
Propriété d'un produit ou d'un procédé
de détacher les salissures de leur substrat.
- Texte extrait de l'Encyclopédie Universalis 7 :
- Un détergent est une préparation se présentant
sous forme de poudre, de liquide ou de pâte. Dissoute à
des doses convenables dans leau, elle constitue un bain de nature
à faciliter le nettoyage, par un moyen mécanique approprié,
des surfaces solides, fibreuses, comme les textiles, ou continues,
par exemple lépiderme, la vaisselle, qui y sont plongées.
- Les matières de base sont classées dans la catégorie
des corps chimiques appelés «agents de surface»
ou «surfactants».
- Leurs molécules, dites amphiphiles, comprennent deux parties:
lune, de structure hydrocarbonée, lipophile, cest-à-dire
ayant de laffinité pour les huiles, et hydrophobe; lautre,
hydrophile, leur apportant le caractère de solubilité
dans leau, et présentant de laffinité pour
les surfaces polaires. Cette conformation conduit tout naturellement
les agents de surface à se rassembler aux interfaces huile-eau,
solide-eau, air-eau, lorsquils sont en solution aqueuse, doù
leur nom. Comme ils ont également pour effet dabaisser
les tensions superficielles et interfaciales, ils sont aussi nommés
«tensio-actifs». Il convient de noter quils ne sont
pas tous doués de propriétés détergentes.
Quant aux savons, ils répondent aussi à la définition
ci-dessus; ce sont des corps tensio-actifs naturels. Certaines de
ces molécules sionisent en solution dans leau.
Elles sont appelées «anioniques» ou «cationiques»,
selon que lion portant la chaîne hydrocarbonée
est chargé négativement ou positivement. Dautres
ne sionisent pas et sont dénommées «non
ioniques».
- Le pouvoir détergent est la résultante dun
ensemble dactions de la part des agents de surface sur les salissures
à éliminer. Celles-ci se présentent sous forme
de particules comprenant, en proportions variables, des solides et
des corps gras, le tout intimement aggloméré et adhérent
au support à nettoyer. Les propriétés mises en
jeu au cours du lavage sont les pouvoirs mouillant, moussant, dispersant
et émulsionnant des agents tensio-actifs.
- Le mécanisme de la détergence, très complexe,
peut se résumer comme suit : on assiste tout dabord à
un mouillage des supports et des salissures, ce phénomène
étant particulièrement important au cours du lavage
des tissus, qui sont, à ce stade, largement pénétrés
par le bain; les agents de surface se déposent ensuite en couches
monomoléculaires aux interfaces salissure-support-bain, leurs
molécules sorientant de sorte que les parties hydrophobes
séloignent de la phase eau, donc quelles pénètrent
dans la phase huileuse des salissures et quelles adhèrent
au support. Les particules de salissure, entourées par les
molécules dagents de surface, sarrondissent alors,
réduisant ainsi considérablement leur surface de contact
avec le support. Tous ces processus ont pour effet de fragiliser les
liaisons salissure-support, si bien quune action modérée
battage manuel ou rotation dans le tambour dun lave-linge
suffit à les rompre. Les particules de salissure se
trouvent alors dispersées dans le bain dune façon
dautant plus stable quelles sont généralement
chargées négativement, du fait de la présence
habituelle déléments tensio-actifs anioniques,
et se repoussent donc mutuellement.
- Douche pré-opératoire
- Eau
- Échelle
de Fulkerson
- Ou classification des gestes dans les services des soins médicaux,
de propre au sale
- Écologie
- (all. Ökologie, du gr. oikos, maison, et logos, science).
- Science qui étudie les relations des êtres vivants
entre eux et avec leur milieu.
- Écologie
microbienne de la peau
- Écosystème
- Ensemble des êtres vivants et des éléments
non vivants, aux nombreuses interactions, d'un milieu naturel (forêt,
lac, champ, etc.).
- Endoscopes :
- Les endoscopes destinés à lexploration de
cavités stériles (articulations, plèvre, péritoine)
doivent être stérilisés.
Selon plusieurs références, la stérilisation
a pour but d'obtenir une réduction des bactéries de
lordre de 6 log (106).
- Les endoscopes souples destinés à l'exploration
des cavités non stériles : la base principale est
dutiliser des instruments désinfectés (haut
niveau de désinfection) . Ceci veut dire que le procédé
de désinfection doit permettre déliminer tout
risque dinfection. Il nexiste pas actuellement de procédé
de désinfection qui réponde parfaitement à
toutes les exigences que lon souhaiterait satisfaire. En Allemagne,
un groupe de travail de la « Deutsche Geselschaft für
Hygiene und Mikrobiologie (DGHM) » exige que la procédure
de désinfection permette une réduction des bactéries
de lordre de 5 log (105). Ce critère
est également utilisé pour lévaluation
des machines à désinfecter les endoscopes.
Extrait de : Patrick Francioli, Lausanne et Christian
Ruef, Zürich : Désinfection des endoscopes souples ;
aspects pratiques et problèmes non résolus. Swiss
-NOSO - Infections nosocomiales et hygiène hospitalière
; Volume 2, Numéro 3, Octobre 1995
La méthode utilisée
pour stériliser et désinfecter lendoscope doit
avoir une activité suffisante contre les micro-organismes
du tractus respiratoire et intestinal, mais également contre
les agents transmissibles par le sang, en particulier contre les
virus de lhépatite B et C ainsi que le VIH.
- Avec les exigences actuelles, les
procédés de la désinfection des endoscopes
doit permettre d'éliminer aussi tout risque de transmission
des ATNC (prions).
- Principes de base pour la préparation des endoscopes
- La procédure débute par la décontamination
et le nettoyage de linstrument de tous les résidus
organiques (sang, sécrétions...)
- Puis vient l'étape centrale : selon le type de l'endoscope,
la stérilisation ou la désinfection quil
soit
- chimique : désinfection par le glutaraldéhyde,
mais les nouvelles recommandations (2004) préconisent
l'utilisation de l'acide
peracétique en raison de ces propriétés
qui le rend particulièrement intéressant
dans la gestion du risque de « Prion
»
- physique : pour la stérilisation
des endoscopes thermostables (stérilisation à
la vapeur d'eau par autoclavage à 134°C pendant
18 minutes).
- Cette étape centrale nest toutefois pas suffisante
sans la première et la troisième étape.
La qualité de la stérilisation et la désinfection
est étroitement dépendante de la minutie avec
laquelle linstrument est nettoyé et de la qualité
du stockage.
- La troisième étape est le stockage de lappareil
dans un endroit sec et à labri de contamination,
jusquà la prochaine utilisation.
Références : Patrick Francioli,
Lausanne et Christian Ruef, Zürich : Désinfection
des endoscopes souples ; aspects pratiques et problèmes
non résolus. Swiss
-NOSO - Infections nosocomiales et hygiène hospitalière
; Volume 2, Numéro 3, Octobre 1995
- Consulter : Les
risques et les signes des maladies transmissibles à prions
devant faire l'objet d'une vérification avant une demande
d'endoscopie.
- Flore
:
- (lat. Flora, déesse des Fleurs).
- 1. Ensemble des espèces végétales croissant
dans une région, un milieu donnés.
- 2. Flore microbienne ou bactérienne, ensemble des micro-organismes
vivant, à l'état normal ou pathologique, sur les tissus
ou dans les cavités naturelles de l'organisme.
- Flore
cutanée et ses caractéristiques
- Flore vaginale
- Fongicide
:
- Une substance est fongicide s'il tue les champignons et les levures.
- Friction
- (lat. fricare, frotter).
- 1. Frottement que l'on fait sur une partie du corps.
- 2. Nettoyage du cuir chevelu avec une lotion parfumée.
- Friction
des mains par un produits hydro-alcoolique :
Il s'agit de :
- Hygiène
:
- (gr. hugieinon, santé).
- 1. Partie de la médecine étudiant les moyens individuels
ou collectifs, les principes et les pratiques qui visent à
préserver ou à favoriser la santé.
- 2. Ensemble des soins apportés au corps pour le maintenir
propre : Hygiène du cuir chevelu.
- 3. Ensemble des conditions sanitaires d'un lieu : Un local sans
hygiène.
- Hygiène
des mains
- Hygiénique
- 1. Relatif à l'hygiène.
- 2. Bon pour la santé : Promenade hygiénique.
- 3. Qui a trait à l'hygiène, à la propreté
du corps e de ses parties intimes : Papier hygiénique. Serviette
hygiénique.
© Larousse-Bordas 1998.
- Indice
pré-anesthésique de l'ASA
- Infection nosocomiale
:
- Infection
du site opératoire (ISO)
- Infectivité
(infectivity) ou infectiosité
- Elle est exprimée sous la forme
de ID50.
- C'est la dose qui est entraîne
l'apparition de l'infection chez 50% des individus receveurs.
- Un pré-manuscrit, qui précède
le ID50 indique la voie de l’administration de la dose.
- Un tissu qui contient (1 i/c ID50/g)
veut dire qu'un gramme de ce tissu contient une dose, quand
il est inoculé par voie intracérébrale
(i/c), 50 % des receveurs vont être infectés.
- Lavage
:
- Action de laver.
- Laver :
nettoyer avec de l'eau et un produit déterminé
(détergent, etc.).
Larousse-Bordas 1998
- Lavage
des mains
- Nettoyage :
- Le nettoyage " littéralement " :
- I- Action de nettoyer, de rendre propre
- II- Action de rendre " net ", propre en débarrassant de tout ce qui salit, souille, ternit; résultat de cette action. Nettoyage des tapis par aspiration; nettoyage à sec, à la vapeur; travaux de nettoyage.
- Le nettoyage " en médecine " :
- Opération avant tout macroscopique et respectant l'état des surfaces et visant à l'élimination des salissures (particulaires, biologiques, organique, liquide) avec un procédé faisant appel aux facteurs suivants :
- Action mécanique
- Action chimique
- Temps d'action de ces deux paramètres et et de la température.
- Microfiltration
de l'eau :
- Une microfiltration ayant un seuil de filtration absolue de 0,22
micron, permet de retenir toutes les particules de taille supérieure,
y compris les bactéries, les champignons, les levures et
les parasites. Les virus de taille inférieure ne sont pas
retenus.
- Les filtres ayant un seuil de filtration absolue de 0,22 micron,
placé sur le robinet de l'eau du réseau, permet d'obtenir
une eau ultra propre (eau
maîtrisée bactériologiquement de niveau II)
avec une numération de bactérie (< 10/100
ml) et (0/100 ml) de Pseudomonas aeruginosa.
- ppm
- Partie pour million : unité de mesure exprimant la concentration
d'un molécule dans un milieu liquide ou gazeux ; la concentration
de 10 000 ppm, correspond à une concentration de 1 %,
et 1000 correspond à 0,1 %
- Exemple : pour une solution contenant (3,17 g/litre) du chlore
actif, soit (0,317 %), la concentration du chlore actif dans
cette solution est égale à (3170 ppm).
- Pré-désinfection
(ou Décontamination) :
- Opération utilisant un produit détergent contenant
au moins un principe actif reconnu pour ses propriétés
bactéricides, fongicides, Sporicide ou Virucide, c'est à
dire un produit détergent-désinfectant (SFHH).
- Remarques :
- La pré-désinfection constitue une étape
préalable à la désinfection ou à la
stérilisation.
- Tout tissu vivant doit être propre avant d'être
« aseptisé » ; toute surface inerte doit être
propre avant d'être désinfectée.
- La décontamination, le nettoyage doivent avoir lieu
avant la désinfection.
- Pour être efficace, l'étape de décontamination-nettoyage
doit respecter les quatre éléments du cercle de
Sinner qui sont :
- l'action physico-chimique entre le produit et la salissure
- l'action mécanique : les brossages et les frottements
permettent de décoller les salissures
- la température
- le temps d'action du produit c'est-à-dire la durée
de contact nécessaire pour que le produit soit efficace.
- Les produits utilisés sont des détergents-désinfectants
permettant de dissocier le biofilm microbien.
Le biofilm est une substance produite par les micro-organismes,
permettant leur adhésion sur des surfaces ou du matériel
souillé.
- Produits
hydro-alcooliques (solutions et gels) :
- Ce sont des produits utilisés dans la désinfection
des mains :
- SFHH
:
- Société française d'hygiène hospitalière.
- Sporicide
:
- Une substance est sporicide s'il tue les spores.
- Statistiques
en Médecine et en épidémiologie
- Stérilisation
du matériel médical :
- Définitions :
- Action de détruire les toxines et les micro-organismes
dans un local, dans une substance, sur un instrument chirurgical,
etc., par des procédés physiques (chaleur, radiations
ultraviolettes) ou chimiques (antiseptiques).© Larousse-Bordas
1998.
- Par l'utilisation de lun des procédés de
stérilisation reconnus par la réglementation en
vigueur, la stérilité obtenue des matériels,
impalpables ou destinés à être en rapport
avec un système biologique, doit pouvoir garantir que ces
matériels ne soient pas vecteurs de germes pathogènes
exogènes (résumé extrait de l'encyclopédie
Universalis 7).
- La norme AFNOR NF 72 101 définit la stérilisation
comme étant :
- " La mise en oeuvre d'un ensemble de méthodes
et de moyens visant à éliminer tous les micro-organismes
vivants de quelque nature que ce soit portés par un
objet parfaitement nettoyé ".
- Opération permettant d'inactiver, en fonction des objectifs
fixés, les micro-organismes, supportés par des milieux
inertes contaminés,
- La pharmacopée française parle de stérilisation
lorsque il n'existe plus qu'un germe sur un million présent
avant l'opération de stérilisation, donc avec
la stérilisation on obtient une réduction des
bactéries de lordre de 6 log (106)
; pour cette raison, l'efficacité des procédés
de stérilisation dépend de :
taux de contamination initiale du dispositif médical
;
des opérations de décontamination et de nettoyage
qui doivent éliminer le maximum de micro-organismes
et souillures organiques ;
puis de l'opération du séchage car le dispositif
médical doit être propre et sec avant la stérilisation.
- Le résultat de cette opération doit être
durable.
- Cette durée est fonction entre autres de l'emballage
et la qualité de conditionnement puis d'un stockage
adéquat.
- On ne qualifie de stérile qu'un objet préemballé.
- Le procédé de stérilisation ne doit pas
:
- être à l'origine d'une altération des
qualités physico-chimiques de l'objet à stériliser
;
- induire d'effet toxique pour l'utilisateur ou le patient.
- Les techniques de stérilisation
varient en fonction des propriétés physico-chimiques
des matériaux constitutifs de ces matériels :
- Les matériaux thermostables
sont stérilisés par la chaleur humide ou sèche.
- Stérilisation
par la chaleur sèche (étuve Poupinel) :
- En utilisant des autoclave permettant d'atteindre des
température de jusqu'à 300°C.
- Méthode longue et difficilement maîtrisable
- Actuellement cette technique est presque abandonnée.
- Stérilisation
à la vapeur d'eau :
- La vapeur de l'eau est un agent stérilisant car l'humidité
et la chaleur qui caractérisent cette vapeur dénaturent
les protéines des micro-organismes par hydrolyse.
La plupart des micro-organismes sont rapidement détruits
à partir de 80°C, mais la destruction des spores
nécessite des températures plus élevées.
- A l'état des connaissance actuelles, pour inactiver
physiquement les prions (ATNC), il faut
utiliser la vapeur d'eau par autoclavage à 134°C
pendant 18 minutes (Cycle Prion).
- Pour que la vapeur d'eau, dans l'autoclave, atteint la température
de 134°C, il faut que :
- l'aire contenu dans la cuve de l'autoclave est remplacé
à 100 % par la vapeur d'eau, cette opération est
réalisée par une succession de vides et dinjections
de vapeur permettant dobtenir dans la cuve de la vapeur
deau de moins en moins mélangée à
lair résiduel.
- la pression dans la cuve de l'autoclave doit atteindre une
valeur égale à 2,04 bars.
- Temps de réduction
décimale : à température constante,
c'est la durée constante nécessaire de la prolongation
de la procédure de stérilisation pour diviser
le nombre de spores par 10. Pour la plupart des micro-organismes
ce temps est denviron 1 minute pour 120°C (donc après
une minute du traitement le nombre de spores est divisé
par 10, après deux minutes ce nombre est divisé
par cent ; après 6 minutes le nombre de spores est divisé
par 106...). A 134°C, ce temps est de 2,5 secondes.
- Les matériaux thermosensibles
ou thermolabiles sont stérilisés par ces
procédés disponibles :
- La
stérilisation par loxyde déthylène
:
- L'oxyde de l'éthylène est un gaz stérilisant
germicide très efficace mais également très
toxique.
- La procédure de stérilisation avec ce gaz
dure environ 2 heures, suivie dune phase daération
de 8 à 10 heures, pour éliminer les résidus
toxiques.
- La
stérilisation par peroxyde dhydrogène H²O²
(ou la stérilisation au plasma à haute fréquence)
:
- La stérilisation au plasma à haute fréquence
est une technique qui permet de stériliser en 75
minutes des instruments électroniques très
fragiles (pas de corrosion) et de les réutiliser
immédiatement. Le principe de stérilisation
se base sur la formation de radicaux hydroxyles et hydroperoxyles
qui inactivent les micro-organismes en se liant à
leur composants cellulaires. Le processus de stérilisation
se déroule en 5 phases à une température
basse de 45°C à lintérieur de la
chambre de stérilisation.
- Après une réduction de la pression à
0,4 mbar dans la chambre (mise sous vide, phase I), du peroxyde
dhydrogène à 58 % est injecté
(phase dinjection, phase II). Le peroxyde dhydrogène
se répartit sur le matériel à stériliser
pendant la phase de diffusion (phase III). Les vapeurs de
peroxyde dhydrogène sont alors transformées
dans le vide en plasma (phase IV) par des ondes radio de
haute fréquence (MHz). Après une aération
(phase V), le matériel stérile peut être
sorti de la chambre.
- Les résidus de peroxyde dhydrogène
se décomposent en oxygène et en eau. Cette
technique ne laisse pas de résidus toxiques.
- La stérilisation au plasma à haute fréquence
ne peut pas être appliquée à du matériel
contenant de la cellulose (coton ou papier, en particulier
les étiquettes de papier) ou à des instruments
emballés dans de la cellulose : la cellulose absorbe
fortement les vapeurs du peroxyde d'hydrogène.
- Tout résidu organique sur la surface des instruments
diminue considérablement lefficacité
de la méthode ; pour cette raison, les instruments à
stériliser doivent être bien secs et portent
pas de résidus (sel, protéine ou graisse)
avant de les introduire dans l'appareil de stérilisation.
- Cette méthode ne peut être utilisée
pour la stérilisation :
- dinstruments thermolabiles avec une lumière
mais fermé à l'une des extrémités
et les instruments présentant une lumière
longue et étroite (le diamètre de la lumière
et sa longueur autorisés sont différents
selon les modèles des appareils) car une des
inconvénients de cette technique de stérilisation
c'est la difficultés dintroduire une quantité
suffisante de vapeur de peroxyde dhydrogène
dans ces canaux.
- Liquides et poudres
- Coton ou papier, en particulier les étiquettes
de papier.
- Instruments ou appareils qui ne supportent pas une
mise sous vide
- Instruments avec une lumière longue et étroite
- Instruments avec une lumière mais fermé
à l'une des extrémités.
- Autres agents
chimiques stérilisants :
- Les autres agents chimiques utilisables sont aldéhydes
(le glutaraldéhyde
et dans une moindre mesure le formaldéhyde),
mais la difficulté déliminer complètement
les résidus de ces produits, très toxiques
pour les tissus, que retiennent les matériels traités
limite leur emploi à la désinfection des instruments
médicaux ou chirurgicaux, ou des dispositifs destinés
à séjourner dans le corps humain ou à
son contact pendant des durées limitées.
- Acide
peracétique
APA :
- Désinfectant et stérilisant en milieu
hospitalier (isolateurs, générateurs dhémodialyse,
circuits deau, respirateurs, résines échangeuses
dions, endoscope,
).
- Les activités
biocides, la stabilité et la compatibilité
avec les endoscopes doivent êtres validées
et vérifiées pour chaque solution.
- Lacide peracétique présente de
nombreux avantages par rapport au glutaraldéhyde
:
- moindre toxicité,
- activité biocide plus importante et
plus rapide,
- avec sa propriété de ne pas fixer
les protéines (le glutaraldéhyde
fixe les protéine) le rend particulièrement
intéressant dans la gestion du risque de
« Prion ». Il
est classé comme désinfectant des
dispositifs médicaux du groupe
IIA (efficacité partielle) ; en effet
c'est un inactivateur modéré des
prions.
- Toutes ces propriétés font de l'acide
peracétique une alternative crédible
au glutaraldéhyde.
- La
Radiostérilisation.
- La Radiostérilisation est basée sur les
effets radiobiologiques des radiations ionisantes, notamment
des rayonnements gamma, ou de faisceaux délectrons
accélérés.
- Les rayonnements ionisants possèdent un pouvoir
bactéricide car la plupart des micro-organismes sont
détruits par des doses de 25 à 30 J/g, soit
de 2,5 à 3 Mrad. Ce traitement très sûr,
appliqué à froid, permet de stériliser
beaucoup de matériels hospitaliers (seringues, pansements,
doigtiers, fils de sutures chirurgicales, cathéters,
sondes, gants, reins artificiels, des prothèses naturelles
ou synthétiques comme les valvules cardiaques...).
- Traçabilité
: [20]
- La norme ISO 8402 (International Standards Organisation) définit
la traçabilité comme étant :
- " l'aptitude à retrouver l'histoire, l'utilisation
ou la localisation d'une entité au moyen d'identifications
enregistrées.
- Elle concerne :
- Le produit :
- origine des matériaux et des pièces.
- historique des processus appliqués au
produit,
- distribution et emplacement du produit après
livraison.
- L'étalonnage : la raccordement des équipements
de mesure aux étalons.
- La collecte de données : elle relie les calculs
et les données générés tout
au long de la boucle qualité "
- La traçabilité permet :
- protéger le patient
- protéger les professionnels de santé
- limiter un dysfonctionnement
- déterminer les responsabilités en cas
problème
- prouver qu'un système qualité est mis
en oeuvre.
- Transmission
manuportée :
- C'est la transmission par le contact direct avec les
mains, les bactéries et les autres micro-organismes tels
que les virus, les champigonos...D'une personne à une autre
ou d'une personne à un objet.
- La durée de vie des micro-organismes
sur les mains est un facteur qui influence la possibilité
de leur transmission manuportée [6].
- Lorsque les mains sont humides, 85 % des micro-organismes
mesurables sont transmis [18].
- Les contacts avec les malades infectés ou colonisés
représentent un risque de contamination des, plus ou
mois important en fonction du type de contact. [6].
- Les ongles, en particulier les ongles artificiels, peuvent
être l'objet d'une colonisation bactérienne et
être à l'origine d'infections nosocomiales [13].
- Les zones cutanées en regard des bagues est le siège
d'une augmentation significative du nombre de bactéries
à Gram positif et BGN. [19]. On
retrouve parmi les micro-organismes isolés ceux qui sont
responsables de nombreuses infections nosocomiales.
- Le port des bagues, alliances, montres et bracelets, semble
pouvoir interférer avec lavage de mains et diminue son
efficacité [17] [12]
- VLE
:
- Valeur Limite dExposition : c'est la concentration maximale
autorisée d'un molécule dans l'air; au delà
de cette valeur, il existe un risque par inhalation.
- Exemple : la VLE pour lacide peracétique dans
l'air est de 10 ppm (0,001%) soit 25 mg/m3
(recommandation du Le ministère du Travail [7]
); pour la glutaraldéhyde la VLE = 0,2 ppm
[8] et l'acide acétique : VLE = 10 ppm
[8].
- Virucide :
- Une substance est
virucide s'il tue les virus.
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