Les probiotiques Auteur : Dr Aly Abbara Mise à jour :
16 Mai, 2023
Définition de l'OMS :
Ce sont des micro-organismes vivants qui, lorsqu'ils sont administrés
en quantité adéquate, produisent un bénéfice pour
la santé de l'hôte.
Les probiotiques doivent répondre à six caractéristiques
physiologiques :
Innocuité totale : un probiotique ne doit pas être nocif pour l'organisme
et ne doit présenter aucun risque pour la santé.
Origine humaine : les souches bactériennes entrant dans la composition
d'un probiotique sont des bactéries habituellement retrouvées
dans la flore intestinale de l'homme.
Survie au cours du transit digestif : les micro-organismes probiotiques doivent
être capables de survivre jusqu'à leur arrivée dans l'intestin
où ils exerceront leurs effets bénéfiques sur la flore
intestinale. Ils doivent donc présenter une résistance naturelle
élevée à l'attaque gastrique acide et aux sels biliaires.
Activité antimicrobienne : pour jouer son rôle d'amélioration
de l'écosystème intestinal, un bon probiotique doit être
capable d'inhiber localement le développement des germes indésirables.
Capacité à s'établir dans la flore endogène et survie
dans l'écosystème intestinal : il est important que les probiotiques
puissent s'adhérer aux cellules ou au mucus de la paroi intestinale même
de façon transitoire :
d'une part pour faciliter la colonisation du tube digestif
d'autre part pour obtenir un effet barrière optimal contre l'invasion
de la muqueuse intestinale par des bactéries pathogènes.
Propriétés technologiques : viabilité et stabilité
des micro-organismes. Un probiotique doit survivre aux différentes conditions
de stockage et de conservation.
Les principales souches probiotiques : La plupart des souches utilisées
sont des lactobacilles et bifidobactéries : Lactobacillus acidophilus,
Lactobacillus rhamnosus, Lactobacillus casei ; Bifidobacterium longum, bifidum...
2 souches de probiotiques ayant un tropisme vaginal après une administration
orale et capables de coloniser la cavité vaginale et inhiber le développement des germes pathogènes lorsqu'elles sont
administrées par voie orale. Il s'agit de deux souches de lactobacilles
connues sous le nom de Lactobacillus rhamnosus GR-1 et Lactobacillus reuteri
RC-14. Ces deux souches sont capables de survivre au passage intestinal et ont
la capacité de migrer vers le tractus génital après une
prise orale. (une prise par jour pendant un mois d'une gélule contenant 109 L. rhamnosus GR1 et L. reuteri RC-14).
Ce traitement :
favorise la multiplication des
lactobacilles de la flore vaginale avec la réduction de la prolifération
des levures et des germes coliformes chez 94 % des femmes ;