- Images échographiques et macroscopiques d'une grossesse molaire de 11 SA
- Môle
partielle :
- il s'agit le plus souvent d'une
grossesse composée :
- d'une formation placentaire
normale
- d'une cavité amniotique
- de structures fœtales reconnaissables
d'où le nom de môle embryonnée.
- microscopiquement :
- gonflement hydropique
du chorion villositaire, aboutissant à la formation
de citernes et de méandres, l'aspect festonné
des contours villositaires avec formation de pseudo-kystes
trophoblastiques intra-choriaux.
La distinction formelle
avec les môles complètes repose sur :
- la coexistence
de villosités choriales normales ;
- la présence
de structures fœtales ;
- avec, éventuellement
des vaisseaux villositaires comportant des érythroblastes
d'origine fœtaux ;
- le caractère
discret et focal de l'hyperplasie trophoblastique.
- Cytogénétiquement :
- La môle partielle
est habituellement triploïde ; elle survient suite
à une dispermie ou de la fécondation d'un
ovule normal (nucléé) par deux spermatozoïdes
donnant ce différents types de caryotype :
(69, XXY), (69, XXX) ou (69, XYY) ; parfois des trisomies
des chromosomes 16, 2, 13 et 18, mais certaines môles
partielle ont des caryotypes normaux.
- Les fœtus triploïdes présentent des anomalies
morphologiques multiples du système nerveux central,
du cœur et du système circulatoire, de l'appareil
urinaire, digestif avec souvent des retards de croissance
in utero sévère.
- Cliniquement :
- Il s'agit le plus souvent
d'un avortement ou une rétention
ovulaire .
- Lorsqu'il existe, le syndrome
vasculo-rénal est plus tardif.
- Le volume utérin
est habituellement inférieur à la normal par
rapport à l'âge de la grossesse ;
- Des taux initiaux de hCG plus bas comparés à la môle complète
; ils sont suivis d'un retour plus rapide à la normale
mais la surveillance du taux de hCG est nécessaire car le recours à la chimiothérapie
n'est pas nul, il est de l'ordre de 2 %.
- Apparemment pas de dégénérescence
vers le choriocarcinome.
- A différentier de la grossesse molaire complète.
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