Nécropole royale de la dynastie des Sampsigéramides à "tell Abou Saboun - Homs (Emèse) - Syrie

 

Syrie "Homs" (l'antique ville d'Émèse) - Syrie
Nécropole royale de la dynastie des Sampsigéramides à "tell Abou Saboun - تل أبو صابون"
La tombe de Jamblique II (20 av. J.-C. - 14 ap. J.-C.) et de son fils Sampsigéramos (14 à 48 ap. J.-C.)
la période romaine en Syrie (1e siècle ap. J.-C.)
Vue dessinée par Léon de Laborde (qui séjourna en Syrie de 6 janvier au 12 mai 1827), elle
fut lithographiée par Freeman et imprimée par Kaeppelin.
Extrait du livre de l'exposition : Le Voyage en Orient de Léon de Laborde
Voyage de la Syrie (Syrie - Liban - Palestine)
Amis de la Bibliothéque Municipale du Blanc (Le Blanc) - 2010.

  • Le commentaire de Léon Laborde (1827) conncernant cette planche :
    • Titre : Homs - vue de la ville prise des ruines d'un tombeau antique.
    • Commentaire : Située à la lisière du désert de Syrie, Homs était la ville de départ vers Palmyre. Ce dessin montre l'un des deux tombeaux, tours funéraires à plan carré, situés à l'extérieur de l'enceinte médiévale. Un cavalier s'apprête à pénétrer dans la ville par la porte de Tripoli.

      « Homs est une petite ville de douze à quinze mille habitants. On y compte mille maisons grecques. Elle est bâtie en belles pierres, bien pavée et assez propre. C'est comme une sœur d'Halep, une
      ur cadette moins développée.
      C'est aussi une des villes les plus industrialisées de la Syrie. On y fabrique des étoffes de soie, des manteaux et autres pièces d'habillement. Partout on ne voit que métiers, que gens occupés à tisser, à préparer des laines, etc.
      A deux cents pas de la porte de Tripoli on me montre et je dessine un tombeau antique construit en brique, et revêtu d'un petit appareil de pierres disposées en guise d'ornement. Il se détruit jour par jour, pierre par pierre, et son inscription grecque est devenue presque illisible ».

  • Histoire de la ville d'Émèse (l'Actuelle ville de Homs) :

    Au centre de la ville actuelle on constate l'existence d'un tell (citadelle) qui atteste du caractère antique de la cité, bien antérieure à l'ère romaine. Homs se trouve à proximité de grandes cités jouant un rôle important dans l'histoire de la Syrie au cours du IIe millénaire av. J.-C., en particulier la Cité-Etat de Qatna (à quelques Km du centre ville de Homs) ; puis la ville de Qadech (actuellement le petit village de Tell al-Nabi Man), la où s'est déroulé la célèbre bataille entre les armées du Pharaon Ramses II et Hitite (milieu du 13e siècle av. J.-C.)

    Très tôt, des tribus arabes en provenance des confins de la Haute-Mésopotamie et de l'Est anatolien, s'installèrent dans la région de la future ville d'Émèse ; ce sont les " Emesenoi ", conduits par leurs chefs fondateurs de la dynastie des Sampsigéramos qui préservèrent leur indépendance vis-à-vis du pouvoir séleucide durant longtemps. Le roi séleucide Alexandre Balas confia en 151 av. J.-C. son fils aux soins de "Iamblichos" (Jamblique ou Yamlik en Arabe) chef de ces tribus qui nomadisaient à l'époque autour d'Aphamée (آفاميا).

    Au début du premier siècle av. J.-C., les " Emesenoi " quittèrent la région d'Aphamée et se déplacèrent vers la région située autour d'Aréthsue (al-Rastan) et la ville qui prit le nom de ces tribus, c'est-à-dire la ville d'Émèse. Vraisemblablement, les " Emesenoi " s'installèrent dans le premier temps dans la forteresse d'Aréthuse qui appartenait au début du premier siècle av. J.-C. à leur dynaste "Sampsigéramos" puis à son fils "Iamblichos" ; dans le deuxième temps les " Emesenoi " s'installèrent dans Émèse qui porte leur nom où ils fondèrent une puissante et indépendante dynastie en alternant les noms dynastiques royaux : "Iamblichos" (Jamblique ou Yamlik en Arabe) et "Sampsigéramos" (Sampsigéram).

    En 69 av. J.-C., Sampsigéramos I, le roi Arabe Emésénien, qui fut aussi le grand prêtre de Baal solaire, s'empara d'al-Rasatn (Aréthuse) et quand Pompée, en 63 av. J.-C. quitta Antioche afin de traverser la Syrie intérieure, cette ville était la capitale de son royaume émésénien. Pompée renonça à soumettre ce roi et reconnut sa suprématie sur Émèse et Aréthuse ; le roi émésénien devint son allié.

    En 46 av. J.-C., Aréthuse était gouvernée par Samsigéramos II, et Émèse était gouvernée par Jamblique I (tous les deux sont les fils de Samsigéram I).

    En 38 av. J.-C., Marc Antoine qui entra avec son armée en Syrie, laissa subsister le royaume d'Émèse, mais lui enleva la citadelle d'Aréthuse pour la donner à un chef Parthe (Monaeses).

    En 31 av. J.-C., Marc Antoine encouragea le meurtre du roi d'Émèse Jamblique I par son propre frère (Alexas ou Alexandre) parce qu'il le soupçonnait de trahison.

    Après la victoire d'Octave sur Marc Antoine et son alliée Cléopâtre, il déposa Alexandre et confisqua le royaume "d'Émèse - Aréthuse", mais finalement il le rendit son indépendance en 20 av. J.-C. et nomma à sa tête à Jamblique II, le propre fils de Jamblique I qui fut assassiné en 31 av. J.-C.

    Jamblique II règne sur le royaume "d'Émèse - Aréthuse" de (20 av. J.-C. - 14 ap. J.-C.) ; il s'agissait de l'âge d'or du royaume qui se poursuit sous le règne de son successeur Sampsigéramos de (14 à 48 ap. J.-C.). C'était une période d'indépendance, de stabilité politique et d'enrichissement grâce au développement du commerce de Palmyre dont Émèse est l'accès obligatoire à la Syrie occidentale et à la mer.

    Les Arabes d'Émèse (حمص), originaires du désert fournissaient le corps des archers à cheval (les Hemeseni), pour l'armée romaine qui les appréciait à juste titre.

    Émèse (Homs ou Hims - حمص) est la ville antique syrienne la plus détruite à travers l'histoire par des phénomènes naturels et par les guerres ; pour cette raison, il ne reste de la gloire de la dynastie émésénienne fondatrice de la ville, au début du premier siècle av. J.-C. que quelques superbes sarcophages, puis dans les fouilles pratiquées en 1936, dans la nécropole royale de "tell Abou Saboun - تل أبو صابون" à l'Ouest de la ville actuelle, dans la tombe de Jamblique II ou de son fils Sampsigéramos, ils furent trouvés les objets suivants (datés du début du premier siècle ap. J.-C.) :
    - un masque funéraires en or ;
    - un superbe casque guerrier
    - un bracelet en or massif orné de turquoises ;
    - un collier composé de 19 grains en forme de double amandes ;
    - une boucle de ceinture ;
    - une agrafe en or et en turquoises ;
    - plusieurs bagues dont une est rehaussé d'une cornaline rouge sur laquelle fut représenté Apollon nu tenant un arc et une flèche.

    Le successeur de Sampsigéramos fut Azizos qui mourut vers 53 - 54 ap. J.-C. : il participa à la réunion des princes clients de " l'Empire romain d'Orient " à Tibériade ; il accepta de subir la circoncision afin d'épouser la juive Drusilla, la sœur d'Agrippa II, et qu'elle le quitta plus tard pour épouser Félix.

    Le successeur d'Azizos était son frère Sohaimos qui fut nommé par Néron à la tête de la Sophène. Cette double fonction donnée par l'empereur à Sohaimos, fit apparaître Émèse comme une puissance régionale au sein de l'empire romain d'Orient.

    Il n'existe pas de documents historiques attestant la date de l'annexion du royaume d'Émèse à l'Empire romain, mais souvent les historiens situent cette date entre 72 et 78 ap. J.-C., car en 72 ap. J.-C., un nommé Souhaimos, par sa qualité du roi d'Émèse, participa avec le gouverneur romain de la Syrie, Caesennius Paetus, à la campagne militaire contre Commagène, mais un document datant de 78 ap. J.-C. cita le nom d'un membre de la famille royal sans faire aucune référence dynastique, donc il le présenta comme un simple citoyen romain.

    La dynastie garda son potentiel dynastique en atteignant le titre suprême d'empereur à Rome à travers la famille de Julia Domna, la fille du Grand prêtre d'Émèse et l'épouse de l'empereur Septime Sévère. Ce couple impérial donna à Rome deux empereurs, Caracalla (211 - 217 ap. J.-C.) et Géta (211 - 212 ap. J.-C.).
    Julia Mésa prolonge le règne de cette dynastie en faisant proclamer empereur de Rome ses deux petits fils, Héliogabale (Elagabal - 218 - 222 ap. J.-C.) et Alexandre Sévère (222 - 235 ap. J.-C.)

    Le descendant de la dynastie émésénienne, l'empereur romain Héliogabale ou Elagabal (Varius Avitus Bassianus) (v. 203 - 11 mars 222) voulut imposer l'adoration le son Dieu Montagne (al-Jabal - الجبل) d'Émèse à Rome.

    En 253, les Perses, conduits par Shapour lancèrent un grand campagne militaire offensif contre la Syrie romaine. Après la prise de Doura Europos, les troupes Perses longèrent l'Euphrate et pénétrèrent en Syrie jusqu'à Aréthuse pour ensuite être arrêtés entre Aréthuse et Émèse par une milice locale commandée par Uranius Antoninus, un Emésénien apparenté à la dynastie des Sampsigéramos d'Émèse et probablement le prêtre d'al-Uzza/Aphrodite (العُزى) qui était lié aussi à la famille sévérienne.

    A Aréthuse, il semble vénérer la déesse Vénus ; le musée national de Damas possède de multiples statues de Vénus provenant d'Aréthuse ; il s'agit de sculptures exaltant la beauté et la volupté, tandis que, les statues de Vénus retrouvées à Émèse (Homs) mettent l'accent sur la maternité (Vénus Genetrix).

    Les " Emesenoi " (les Eméséniens) honoraient le dieu Montagne ("Jabal" en Arabe - جبل) ou "Héliogabale", mais en effet la région d'Émèse (Homs) est dénuée de montagnes, pour cette raison, les historiens pensent que cette croyance ne peut que confirmer leur région d'origine, c'est-à-dire le Sud-Est anatolien montagneux.

  • Cette divinité (Héliogabale (Elagabal - إله الجبل ـ بعل حمص) était représentée à Émèse (حمص) par une pierre noire ; ce fut un météorite (fragment céleste, fragment du soleil !! d’où le nom Hélios-Sol), élevé dans un sanctuaire colossal, resplendissant d'or, d'argent et de pierres précieuses. Il fut transformé en cathédrale à l'époque byzantine, puis en mosquée, il s'agit de l'actuelle mosquée an-Nouri al-Kabir, au centre de la vieille Homs, et qui garde quelques pierres antiques de ce sanctuaire.

  • Quand le grand prêtre de cette divinité (qui a eu comme surnom le même nom de la divinité, donc Elagabal) fut proclamé à Émèse (حمص), en 218 ap. J.-C., à l'âge de 14 ans, par l'armée romaine installée en Syrie, comme Empereur, Elagabal fit venir cette pierre noire à Rome, lui consacra un temple sur le mont Palatin afin de l'imposer aux Romains comme étant la seule divinité de l'empire.

  • Après l'assassinat d'Elagabal, en 222, sous le règne de son cousin Alexandre Sévère, la pierre sacrée fut renvoyée à Émèse où le culte du soleil continua au moins jusqu'à la fin du Ve siècle.

    L'empereur Aurélien, lors de sa campagne contre la de Palmyre () Zénobie (), prit le temps de visiter le temple d'Émèse et de s'assurer de l'appui du dieu du soleil en faveur de sa victoire.
    L'empereur Aurélien attribua sa victoire sur Zénobie à l'intervention du dieu d'Émèse, alors il le donna un nouvel élan à la fin du IIIe siècle en bâtissant un nouveau temple (Ellagaballium) à sol Invictus (Hélios-Sol) à Rome et en donnant au culte un statut officiel. Le temple d'Elagabal d’Émèse, l'Ellagaballium, était situé à l'angle NE du mont Palatin.

  • Une inscription d'Aréthuse, datée de 317 Séleucide atteste que la ville suivait un double calendrier, le premier est celui des Séleucides, et le deuxième est celui de l'ère d'Actium (le calendrier romain).


  • Homs (حمص) qui se trouve au centre d'un important réseau de routes commerciales, continua à s'épanouir pendant la période byzantine, puis sous le règne des Califes Omeyyades à Damas, et les Califes Abbassides à Baghdad, puis aux multiples états et peuples envahisseurs :

    • Homs tomba sous domination byzantine en 395 ap. J.-C.

    • Les Arabes musulmans s'emparèrent de la ville en 636 ap. J.-C. (15 Hégire) ; elle faisait partie de l'empire Omeyyade à partir de 661 ap. J.-C. (41 Hégire). Homs fut un important centre après la conquête arabe, plus fervent et plus attachée à l'Islam que la cour Omeyyade de Damas, plus cela il ne faut être étonné de savoir que 500 compagnons du Prophète Muhammad s'y seraient installés.

    • Homs subit la domination Abbasside à partir de 749 ap. J.-C. (132 Hégire).

    • Elle fut gouvernée par :
      • les Toulonides d'Egypte à partir de 878 ap. J.-C. (264 Hégire) ;
      • les Ikhchides en 941 ap. J.-C. (330 Hégire) ;
      • puis les Hamdanides de 944 ap. J.-C. (333 Hégire) à 1016 ap. J.-C. (406 Hégire) ;
      • mais durant le règne des Hamanides, les byzantins s'emparèrent de la ville à plusieurs reprises : en 969 ap. J.-C. (359 Hégire), puis en 975 ap. J.-C. (364 Hégire), et 983 ap. J.-C. (373 Hégire) où la ville fut pillée et incendiée ; ces mêmes exactions furent répétées par les Byzantins en 995 ap. J.-C. (385 Hégire) et en 1002 ap. J.-C. (392 Hégire).

    • Homs fut ensuite gouvernée par Bani Mirdas, jusqu'à ce que son Émir (Khalaf Ibn Mula'ib) reconnut la souveraineté des Fatimides d’Égypte sur la ville en 1086 ap. J.-C. (479 Hégire).

    • Les Seljoukides s'emparèrent de la ville en 1094 ap. J.-C. (487 Hégire).

    • Homs fit l'objet des attaques des Croisés entre 1116 ap. J.-C. (510 Hégire) et 1126 ap. J.-C. (520 Hégire), sans qui puissaient pénétrer dans la ville.

    • Elle fut gouvernée par 'Imad al-Din al-Zinki à partir de 1138 ap. J.-C. (533 Hégire), puis Nour al-Din Mahmoud al-Zinki à partir de 1154 ap. J.-C. (549 Hégire.).

    • Les Ayyoubides régnèrent sur la ville à partir de 1175 ap. J.-C. (570 Hégire).

    • Les Croisés dévastèrent ses banlieue en 1207 ap. J.-C. (604 Hégire).
      En effet, durant les Croisades, Homs échappa toujours à l'occupation par les Croisés qui étaient présents à proximité de la ville, au *Krak des Chevaliers.

    • Les Mongoles s'emparèrent de la ville en 1260 ap. J.-C. (658 Hégire) ; dans la même année, les Mongoles furent battus par les Mamelouks dans la bataille de 'Ayn Jalout ; Homs devint sous contrôle des vainqueurs.
      Les Tatares Mongoles attaquèrent la ville à deux reprises, en 1261 ap. J.-C. (659 Hégire) et en 1272 ap. J.-C. (671 Hégire), mais, ils furent repoussés à chaque fois.

    • Tamerlan (Taymoulank) siégea la ville en 1401 ap. J.-C. (803 Hégire).

    • Homs tomba sous la domination Ottomane à partir de l'an 1516 ap. J.-C. (922 Hégire).
      A l'époque ottomane, Homs était entrée dans un profond déclin au XVIIIe siècle.


    • Ibrahim Bacha (fils de Muhammad Ali Bacha, Wali d’Égypte) s'empara de la ville entre 1832 ap. J.-C. (1248 Hégire) et 1840 ap. J.-C. (11256 Hégire), puis elle retomba au joug des Ottomans. En 1914, sa population ne dépassait pas 5000 habitants.

    • L'an 1918 ap. J.-C. (1336 Hégire) fut la date de la fin de la domination ottomane ; la ville fut libérée comme les autres villes syriennes par les combattants de la Grande Révolution Arabe.

    • Homs et toute la Syrie devinrent un territoire sous mandat Français de 1920 ap. J.-C. (1338 Hégire) à 1946 ap. J.-C. (1365 Hégire).

  • Homs a su toujours assurer son existence et prospérité grâce à sa position géographique stratégique à l'intersection du couloir naturel N-S et de la voie d'accès du désert à la côte par l'ouverture (trouée de Homs), dans les chaînes montagneuses côtières, entre les monts du Liban au sud et le Jebel Ansariyé au nord ; puis son emplacement sur l'Oronte qui coule à travers la ville et ses jardins et fermes à cultures maraîchères de légumes et fruits.

  • Aujourd'hui Homs ـ حمص est un important centre de communications routières et ferroviaires, puis le plus important centre industriel de la Syrie moderne (raffinerie de pétrole, usines d'engrais chimiques, usines de raffinement et d'extraction du sucre, des huiles alimentaires, de savons, de boisson alcoolique "al-araq - العرق", des usines de filage, tissage et de confection de vêtements en coton syrien, des moulins de blé...). Elle abrite aussi un complexe universitaire drainant l'ensemble des étudiants de la région centre syrienne, et depuis l'époque du Mandant français, elle abrite l'Académie militaire de Syrie.


  • Références :
    • Syrie. Guides bleus. Hachette 2007.
    • Histoire Auguste - Les empereurs romains des IIe et IIIe siècles. Recueil de biographie qui commence avec Hadrien et s'achève à la mort de Numérien par un auteur HERODIEN. Traduction du Latin par André Chastagnol. Edition Robert Laffont - 1994.
    • Qutayba al-Chihabi. Ici commença la civilisation - Syrie : Histoire et périodes (en Arabe). Edition al-Abjadyyah - Dams - Syrie 1988.
    • Henrie Abboudi. Dictionnaire des civilisations sémitiques. Jarrous Press 1988.
    • Carlos Chad S.J. Les dynasties d'Émèse. Dar El-Machreq, Beyrouth - 1972.
    • HISTOIRE DE ROME par Indro Montanelli édition augmentée et adaptée par Jacques Légaré édition adaptée par Jacques Légaré CHRONOLOGIE DE L'HISTOIRE DE ROME

Auteur d'image : Dr Aly Abbara
Mise à jour le 3 Janvier, 2021

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