• Chez une patiente âgée de 45 ans, une hystérectomie totale par voie haute avec conservation des annexes pour métrorragie sur utérus fibromateux (de 400 g) fut réalisée huit mois auparavant ; au cours de cette intervention, la fermeture du vagin fut réalisée par suture automatique utilisant des agrafes résorbables.
  
  
• La seule manifestation clinique fut la présence d'une hydrorrhée importante.
  
  
• Le diagnostic différentiel : des granulomes à corps étranger (polype ou bourgeons charnus) qui se voient fréquemment sur la cicatrice du fond du vagin dans les mois qui suivent la cicatrisation d'une incision de la paroi vaginale, il s'agit c'est d'une réaction inflammatoire aux particules du talc ou aux fils de la suture chirurgicale.
  
  
• Dans le cas présent, il ne s'agit pas de granulomes, parce que l'analyse anatomopathologique des biopsies confirme qu'il s'agit de tissu tubaire pavillonnaire.
  
  
• Facteur favorisant chez cette patiente : l'évacuation spontanée et progressive d'un hématome pelvien formé dans la période post-opéroire.
  
  
• Le prolapsus tubaire dans le vagin :
  Il s'observe après hystérectomie, et en particulier par voie vaginale ; une ou les deux trompes peuvent être consernées. Ce prolapsus survient quelques jours à plusieurs années après l'acte opératoire. Il peut être asymptomatique, ou parfois il se manifeste par des métrorragies post-traumatiques (lors des rapports sexuels ou suite à un examen gynécologique).
  L'examen clinique au spéculum montre la présene partielle de la ou les trompes dans le fond du vagin, elle(s) prend l'aspect d'une formation rouge simulent un granulome inflammatoire ou un cancer du dôme vaginal.