Islande (Iceland) - Montagne Reynisfjall - Les Orgues volcaniques basaltiques - Reynisfjara (la Plage de sable noir) et Reynisdrangar (les Piliers rocheux) dans l'Océan Atlantique

Montagne Reynisfjall - Les Orgues volcaniques basaltiques
Reynisfjara (la Plage de sable noir) et Reynisdrangar
(les Piliers rocheux) dans l'Océan Atlantique
Islande (Iceland)
Auteur : Aly ABBARA
MAJ : 26 Août, 2022


  • Plage de Reynisfjara « Plage de sable noir » :

    Elle se situe entre la péninsule (le cap) de Dyrhólaey et la montagne de « Reynisfjall ». Elle est célèbre pour sa beauté saisissante, mais également par dangerosité qui représentent ses forts courants et ses vagues pour les éventuels nageurs.

  • Orgues volcaniques basaltiques « Garðar » :

    Sur la Plage de Sable noir, à l'extrémité occidentale du Mont Reynisfjall se trouve deux grottes « Hálsenefshellir » dont les plafonds et les murs d'entrée sont composés de formations colomnaires (constituées de colonnes) saisissantes de basalte.

    Le basalte Columnaire se forme quand le magma volcanique se refroidit très rapidement en contact avec l'eau ou l'air, alors la roche formée se contracte (phénomène de la « contraction thermique »), la surface extérieure diminue et fend en colonnes prenant des formes géométriques, symétriques et habituellement à coupe de section polygonale (souvent hexagonale), mais parfois de 3 à 8 côtés.

    Les colonnes basaltiques se tiennent habituellement en position verticale, mais elles peuvent être horizontales.

    Le diamètre des colonnes est de l'ordre de quelques centimètres à trois mètres avec une longueur pouvant atteindre plusieurs dizaines de mètres.

    Les colonnes basaltiques peuvent se former quand il s'agit de coulée de lave de petites chambres magmatiques ou des filons-couches de lave qui se trouve entre d'autres formations de roche.

  • Reynisdrangar :

    Ce sont des piliers rocheux basaltiques émergeant de l'Océan Atlantique Nord près de la proximité occidentale de la plage de sable noir «  Reynisfjara  ».

    Les Reynisdrangur semblent se détacher de la montagne voisine « Reynisfjall » sous l'effet des fortes érosions marines ; le pilier le plus haut atteint la hauteur de 20 mètres.

    D'après une légende locale, il s'agit trois mâts pétrifiés d'un bateau saisi par des trolls, ou les trolls eux-mêmes qui furent frappés par la lumière de jour avant achever leur assaut.

  • La Peau de phoque à Reynisfjara :
    L'histoire de la peau de phoque est l'un des contes folkloriques les plus bien connus provenant de Myrdalur. L'histoire est basée sur une légende que les phoques sont descendus des humains et qu'une fois par an viendront sur la terre et enlèvent leur peau de phoque pour danser et chanter par la nuit.

    Il était une fois, un homme de Myrdalur marchait tôt un matin sur la plage « Reynisfjara » près de la grotte « Halsanefshllir » où il a entendu des bruits des festivités et de la danse de la grotte. En Dehors de cette grotte étaient étendues beaucoup de peaux de phoques. Il prit une de ces peaux, l'apporta à sa maison et la verrouilla dans un coffre. Quelques jours plus tard, il est revenu à l'entrée de la grotte, là trouva une jeune et belle femme. Elle était nue et pleurante désespérément. C'était le phoque dont la peau que l'homme avait prise. Il lui donna des vêtements, la soulagea et l'emmena à sa maison. Elle s'entendit avec lui, mais pas avec d'autres personnes et souvent elle reposerait sur les rivages et regarderait la mer. Au bout de certains temps, l'homme finit par l'épouser.

    Leur union était harmonieuse et plusieurs enfants étaient nés à eux. L'homme a maintenu la peau de phoque verrouillée dans son coffre et prenait la clé avec lui partout où il allait.

    Beaucoup d'années avaient écoulé, et un jour, l'homme oublia la clé à la maison quand partit à la mer. À son retour chez lui il remarqua que le coffre était ouvert et que la femme et la peau de phoque étaient disparues. En effet, sa femme avait pris la clé, ouvert le coffre par curiosité, alors elle y trouva sa peau de phoque. Elle ne pourrait pas résister à la tentation, ainsi elle présenta ses adieux à ses enfants, remit sur elle sa peau et plongea dans la mer. Avant de faire ainsi, on dit qu'elle a prononcé ces paroles :

    L'ennui est pour moi,
    J'ai sept enfants en mer
    Et sept sur la terre.

    On dit que l'homme est considérablement affligé par ceci. Plus tard, quand il allait pêcher, un phoque nagerait souvent autour de son bateau avec des larmes semblant courir de ses yeux. Depuis, l'homme était chanceux dans sa pêche et beaucoup de fortunes l'ont attendu. Quand leurs enfants marchaient le long du rivage, un phoque nagerait souvent près d'eaux et jetait des poissons colorés et de belles coquilles à eux. Mais leur mère ne revint jamais à la terre.

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