Le lac des cygnes - Iseo - Italie du Nord -إيزه يو - بحيرة البَجَع - شمال إيطاليا


Le lac des cygnes - Italie


Ce vidéo a été filmé au bord du " Lac d’Iseo " situé entre les provinces de Bergame et de Brescia ; c'est le plus petit des grands lacs du Nord de l'Italie.

Le cygne :

Grand oiseau aquatique migrateur de la famille des palmipèdes (Anatidés) caractérisé par un plumage soyeux, brillant, généralement blanc, mais parfois noir. Il possède un cou long flexible et deux grandes ailes.

Le cygne représenté dans cet article est le " Cygne tuberculé - Cygnus ololr " : l'adulte mesure de 1.3 à 1.6 mètres (moyenne 1,52 mètres) ; envergure de 2,08 à 2,38 mètres ; poids de 10 à 12 kg ; longévité de 15 à 20 ans.

Il est entièrement blanc, mais le cygne juvénile possède un plumage gris brun avec un bec gris.

Son nom "Tuberculé" dû à son bec rouge-orange doté d'un tubercule noir à la racine ; ce tubercule est plus petit chez la femelle comparé au mâle.

Le cygne généralement est connu pour sa beauté, sa grâce et ses formes très aérodynamiques.

Il est le symbole d'éclat, de pureté, d'innocence, de virginité, de l'amour, de l'âme et d'angélisme par référence à sa robe blanche immaculée et brillante, mais par opposition, le cygne noir (originaire d'Australie) est le symbole de tristesse, de désespoir et de mort.

Le cygne se caractérise par la lenteur et la délicatesse de ses mouvements et par la grâce majestueuse de sa nage, mais il ne faut oublier qu'il s'agit d'un oiseau fort, puissant pouvant se montrer très agressif dans le combat contre ses congénères et contre les autres espèces, y compris l'homme.
En réponse aux menaces, le cygne tuberculé écarte ses ailes de son corps, en leur donnant une forme arquée, puis il abaisse la tête et envoie un long sifflement.

La puissance de ses ailes et ses formes aérodynamiques lui permettent de voler très haut dans le ciel.

Son nid est composé d'un amas de plantes et branches édifié au bord de l'eau. C'est la femelle qui couve les œufs (jusqu'à 8 œufs/ponte entre mars et juin).

Les adjectifs liés au nom "cygne" :
* Cycnéen, enne : qui se rapporte au cygne, qui rappelle le cygne.
* Cycniforme ou cycnoïde : qui a les formes d'un cygne, qui évoque un cygne par la grâce de ses lignes.

Dans la Mythologie grecque :
* Les cygnes sont les compagnons inséparables d'Apollon.

Après la naissance d'Apollon à Délos, des cygnes sacrés firent, ce jour-là, sept fois le tour de l'île, puis Zeus remit à la Apollon, en même temps que sa lyre, un char attelé par ces cygnes. Ces derniers l’emmenèrent dans leur pays, sur les bords de l'océan, au delà de la patrie des vents du Nord, chez les Hyperboréens.

* Zeus se transforma en cygne pour séduire et s'accoupler, sur les bords du fleuve sacré l'Eurotas, avec la mortelle Léda, fille de Thestios (ou Thestius), roi d'Étolie, et l'épouse de Tyndare, roi de Sparte. Suite a cette relation amoureuse, Léda eut quatre enfants, ils étaient renfermés dans deux œufs divins. L'un de ces œufs contenait les deux enfant immortels Pollux et Hélène issus de Zeus ; dans l'autre œuf se trouvaient les deux enfants mortels, Castor et sa sœur Clytemnestre, issus de Tyndare.

Zeus pour approcher Léda, se changea en cygne, un symbole diurne, solaire et mâle ; Léda pour lui échapper se métamorphosa en oie, l’avatar du cygne, un symbole nocturne, lunaire et féminin.

Dans certains mythes, Léda n'est qu'un surnom de Némésis, la déesse de la vengeance et du châtiment ; sa fille Hélène, par sa beauté divine, apporta aux troyens, la terrible vengeance, les chagrins et la mort.

En raison de ce mythe le cygne est devenu le symbole de l'envol de l'âme et de la transformation (la métamorphose).

Dans la mythologie celte, l'âme du défunt prend la forme de cygne afin d'aller dans le monde des mort et en revenir.

* Le chant du cygne :
Le chant d'une douceur merveilleuse que, d'après une tradition fabuleuse, le cygne exhale au moment de mourir.

Le dernier chef-d’œuvre d'une personne avant sa disparition est appelée " Chant de cygne" car selon le mythe, le cygne reste muet durant toute sa vie et ne chant qu'au seuil de sa mort.

(…) le chant du cygne, un chant merveilleux tout trempé de pleurs, montant jusqu'aux sommités les plus inaccessibles de la gamme, et redescendant l'échelle des notes jusqu'au dernier degré (…)
Th. Gautier, le Nid de rossignols, p. 251.

(…) Comme un cygne, à son chant sentant sa mort prochaine, (…)
A. de Musset, Poésies nouvelles, Lettre à Lamartine

(...) Les anciens ne s'étaient pas contentés de faire du cygne un chantre merveilleux : seul entre tous les êtres qui frémissent à l'aspect de leur destruction, il chantait encore au moment de son agonie, et préludait par des sons harmonieux à son dernier soupir. Nulle fiction en histoire naturelle, nulle fable chez les anciens, n'a été plus célébrée, plus répétée, plus accréditée. Les cygnes, sans doute, ne chantent point leur mort; mais toujours, en parlant du dernier essor et des derniers élans d'un beau génie près de s'éteindre, on rappellera avec sentiment cette expression touchante : C'est le chant du cygne ! (...)
Buffon, Hist. nat. des animaux, Le Cygne


Auteur Dr Aly ABBARA
25 Juin, 2016

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