Kum-Damu : durant le règne de ce roi l'écriture fut introduite afin de structurer l'administration de l'Etat d'Ebla.
Igrish-Halam (ou Igrish-Khalam, ou encore Igrish Khalb) : il mit la main finale à l'installation des structures administratives introduites par Kum-Damu.
Irkab-Damu : sous le règne de ce roi et son successeur, Ebla parvint au sommet de sa puissance.
Ish'ar-Damu : le dernier souverain d'Ebla avant sa destruction par les Akkadiens. Durant le règne de ce roi, Ebla atteint l'apogée de sa puissance économique et politique. Le vizir d'Ish'ar-Damu fu Ibbi-Zikir, le fils d'Ibrium.
L'influence politique et pacifique d'Ish'ar-Damu s'étend vers la Haute Mésopotamie, à Kish, où ce roi se rend en visite au moins une fois.
Il est prouvé que durant le règne d'Ish'ar-Damu à Ebla autour de 2300 av.J.-C. Sargon régnait à Akkad et Pepi I régnait en Egypte, à Memphis.
Des alliances politiques avec Mari, et avec Nagar furent attestées, elles prirent la forme d'une coalition politique. Contre cette coalition, et contre Ebla " Le Pays supérieur ", Saragon, roi d'Akkad dirigea son machine de guerre en 2300 av.J.-C., Mari, Yarmuti et Ebla furent dévastées.
Un texte akkadien relata ces événements historiques : « Saragon, roi de Kish, remporta trente-quatre batailles, il détruisit les fortifications jusqu'au rivage, [...], Sargon se prosterna en prières à Tuttul, devant le dieu Dagan, qui lui donna le Pays Supérieur : Mari, Yarmuti et Ebla jusqu'à la forêt des cèdres et aux Montagnes de l'argent...».
Le dieu Dagan est la grand divinité de la Haute Syrie.
Peu temps après, Sargon entreprit la destruction de (Nagar, aujourd'hui Tell Brak - Syrie), c'était une autre cité-Etat alliée à Ebla en Haute Mésopotamie, puis
Narâm-Sin, le petit-neveu de Saragon, conduisit une autre expédition militaire en Syrie du nord pour détruire la cité-Etat " Armanum ", la nouvelle capitale qui a pris la succession politique d'Ebla. Dans le texte akkadien qui relate la nouvelle destruction d'Ebla et Armanum, Narâm-Sin cite le nom du roi d'Armanum, et non celui d'Ebla, car il est fort probable qu'à l'époque, il n' y avait plus de roi à Ebla, c'était une ville fantôme en ruines, et Narâm-Sin n'a fait que mettre la main sur la zone géographique qui fut sous l'influence d'Ebla auparavant.