- Le « Cheval islandais » :
- Arrivé en Islande entre 860 et 935 apr. J.-C. avec les premiers colons Vikings. Ce cheval a gardé ses caractéristiques d'origine en raison de l'isolement de l'Islande, puis les mesures prises pour sa protection : en 982 apr. J.-C., l'« Althing ou le Parlement » vota des lois interdisant l'introduction des chevaux étranglés au pays, ce qui mit fin aux croisements possibles avec d'autres races, puis l'interdiction de rapatrier tout cheval islandais séjournant à l'étranger (par exemple : à l'occasion d'une compétition équestre internationale) et enfin la prohibition de toute manipulation génétique sur cette race.
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Il s'agit d'un cheval de selle (peut être monté par un cavalier), trapu, musclé et généralement plus petit que beaucoup de races de cheval du reste du contenant européen. Il pèse entre 300 kg et 400 kg et sa « Hauteur au garrot » est de l'ordre de (115 à 135 cm de hauteur au garrot) : le garrot est la partie du corps située au-dessus de l'épaule à la jonction du cou et du dos. La « Hauteur au garrot » est déterminée en plaçant la toise de mesure verticalement à l'arrière de la jambe du devant de l'animal, entre le garrot au sol. La « hauteur au garrot » du cheval européen est située entre (158 à 180 cm), voire plus de (180 cm) pour le cheval de trait. La longévité moyenne du cheval islandais se situe autour de 35 à 40 ans, une durée de vie exceptionnelle parmi les races chevalines.
- Le cheval islandais est robuste et resistant ; il a réussi à s'adapter à une nourriture peu riche, à la géographie de l’Islande et à ses conditions climatiques très dures : il se couvre d'une robe épaisse de touffue durant le rigoureux hiver
islandais et qui la perd à l'arrivée du printemps en la remplaçant par un pelage plus doux et soigné.
- Les Islandais nomment ce cheval « Þarfasti Þjónninn », c'est-à-dire « Le plus utile des serviteurs » : il s'agit d'un animal robuste, fort en de très bonne endurance. Avant nos temps modernes, il était le seul moyen de déplacement et de transports en Islande. Actuellement, son utilisation principale se situe au cours de l'automne pour le rassemblement des troupeaux de moutons dans les hauts pâturages et également pour l'équitation de plaisir et pour les compétitions équestres nationales et internationales. Parfois le cheval islandais est élevé pour sa viande.
- Le cheval de l'Islande n'a pas été utilisé dans les travaux de l'agriculture, pour cette raison il a conservé, naturellement ses cinq allures physiologiques de déplacement :
- Le « Pas », le mouvement de la marche qui consiste à poser un pied devant l'autre ou la manière la plus lente de marcher des animaux, par opposition au « Trot » ou au « galop ».
- Le « Trot » ou l'allure entre le « Pas » et le « Galop ». Allure naturelle du cheval (et de quelques espèces voisines) entre le pas et le galop, à deux battues, qui consiste en un mouvement alternatif des quatre membres avec appui et suspension simultanés des deux bipèdes diagonaux.
- Le « Galop », l'allure naturelle la plus rapide du cheval, sautée à trois temps dans sa forme ordinaire, dans laquelle un antérieur et un postérieur diagonal agissent ensemble, tandis que l'antérieur et le postérieur restants agissent isolément (d'après Dictionnaire des termes vétérinaires et zootechniques (MARTIAL VILLEMIN) 1975.
- Le « Tölt » ou le « Pas rapide » avec au moins un pied au sol. Une allure caractéristique et presque exclusive chez cette race de cheval.Il s'agit d'une allure régulière, souple et pratiquement sans vibrations, donc préservant droite la colonne vertébrale du cavalier, un avantage notable quand il s'agit de parcours longs.
- Le
« Skeið » ou « Allure amble », une allure naturelle ou acquise d'un cheval, entre le « Pas » et le « Trot », consistant à avancer en levant alternativement les deux jambes d'un même côté. Cette allure est possédée que par certains chevaux d'Islande.
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