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Pissenlit (Taraxacum officinale)
(de la famille des Asteraceae - des Composées)
Capitules mûrs avec leurs akènes à aigrette en parachute avec
الهِنْدَب أو الهِنْدِباء البرِيَّة - من فصيلة النَجميات أو المرَكَبات
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- Pissenlit (Taraxacum officinale) :
- Les capitules sont de couleur jaune vif ; solitaires qu'on retrouve à l'extrémité distale d'une vigoureuse tige cylindrique nue (dépourvue de feuilles) de couleur vert ou de brun rougeâtre, lisse de l'extérieur et creuse (vide) de l'intérieur ;
à la coupe elle laisse couler un suc laiteux.
Ces capitule mesurent de 3 à 5 cm de diamètre ; elles sont composées uniquement de fleurons ligulés (chaque ligule se forme par la fusion des cinq pétales de la corolle du fleuron).
Les plusieurs dizaines de fleurons qui composent le capitule sont tous hermaphrodites, possédant un style à stigmate bifide dépassant le tube de la corolle (la ligule).
Sous les fleurons des capitules on retrouve les fruits ou les gaines de la plante sous forme d'akènes à aigrette plumeuse ; ces akènes sont attachées un réceptacle un peu concave pour constituer ensemble une masse globuleux blanchâtre ; ces akènes se détachent du réceptacle au moindre mouvement et souffle afin de favoriser sa dispersion dans l'environnement.
Les akènes sont à parois échinulée et contiennent chacun à l'intérieur une seule graine (monosperme) ;
ils sont surmontés d'un bec long et fin se terminant par un pappus (= à une aigrette sous forme d'une barbe plumeuse) stipité (porté sur un pied situé à l'extrémité distale du bec).
Les akènes sont attachées chacune par son extrémité proximale au réceptacle qui paraît un peu concave. Quand les poils des aigrettes des akènes se déploient comme des parachutes, le capitule prend la forme d'une masse globuleux blanchâtre de laquelle se détachent ces akènes au moindre mouvement et souffle afin de se disperser dans l’environnement proche et lointain.
L'involucre sous le capitule est composé de bractées ou de multiples petites feuilles involuées (en deux rangés, chacune comporte une dizaine de bractées, souvent reclinées) ; ces éléments foliaires (appartenant aux feuilles) différent complètement des feuilles habituelles de la plante.
Le pissenlit se reproduit par apomixie végétative : il s'agit d'une reproduction sans méiose ni fécondation d'une cellule végétative non sexuée ; les cellules de reproduction sont produits sans division chromosomique, donc le patrimoine génétique de la graine est identique à celui de la plante mère et la néo-plante naissante est un clone de sa mère.
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- Références :
- Dictionnaire numérique Cordial
- Dictionnaire du Grand Robert de langue française
- Jean-Marie Delecroix. Les 200 meilleurs alime,ts santé. p:204-205. Larousse 2015.
- Bernard Clément. Les plantes sauvages de nos campagnes. p:331. métive 2015.
- Maurice Reille. Dictionnaire visuel de botanique. Ulmer 2014.
- Le guide marabout de la nature. p:339. Hachette 2013.
- Paul-Victro Fournier. Dictionnaire des plantes médicinales et vénéneuses de France. omnibus 2010.
- Le guide des plantes qui soignent. p:352-357. VIDAL 2010.
- Thierry Thévenin. Les plantes sauvages, connaître, cueillir et utiliser. p:59-61. Lucien Souny 2008.
- Les plantes médicinales. p:183. Sélection du Reader's Digest 2008.
- Jean-Marie Polese. Encyclopédie visuelle des plantes sauvages.
Artémis 2007.
- Wuyts Daniel. Propriétés diétiques et médicinales des nos aliments et épices. Tom e 1, p:336-337. satas 2007.
- Gérard Debuigne, François Couplan. Le petit LAROUSSE des plante qui guérissent. Larousse 2006.
- Botanica : Encyclopédie de botanique et d'horticulture. Könemann. 2003.
- L'almanach du jardinier 2000. p:19. Les nouveaux Jardiniers.
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