Statuette de femme produit probablement par le peuple Tsogho - Gabon - Exemple 2

Art africain
Statuette de femme produit probablement par le peuple Tsogho
Gabon - Afrique
Sculpture sur bois - exemple (2)


  • Les Tsogho au nombre de 13 000 vers en 2008 ; ils sont installés sur les rives de la Ngounié, voisins des Kwele avec lesquels ils partagent autrefois l'activité de razzias et de pillages à l'intérieur des terres afin de fournier les esclaves à la traite des Noirs en Afrique. Les Tsogho, sous l'influence d leurs voisins les Punu et les Lumbu, ils ont adopté la teinte blanche pour colorier leurs masque. Le masque, durant la nuit est un objet pouvant susciter la crainte ; il est sacré et réservé aux initiés de la société bwiti, mais durant la journée peut apparaître à tous et devenir un objet de jeux. Chaque masque a son nom propre et son symbolisme exprimé par le chant et dans.
    Les Tsogho produisent également des statuettes, de l'immobilier comme les portes, les piliers, les colonnettes, des planches sculptées consacrées aux cérémonies de deuil ; des instruments de musique comme les harpes, les tambours et des cornes sonneurs, des cloches...

    La confrérie (ou la société bwiti) occupe la place centrale dans les activités sociales, spirituelle et religieuses du peuple Tsogho et détermine les comportements que les hommes et les femmes doivent accomplir dans dans la vie et vis-à-vis la mort. Les cérémonies bwiti se déroulent dans temple appelé l'ebandja mesurant environ huit mètres de long et cinq mètres de large ; certaines parties des ce temple sont décorées par des formes géométriques (rectangles et losanges) teintes de blanc, de noir et d'ocre ; ces couleurs évoquent les ancêtres de lignage, mais elles portent d'autres significations, comme le blanc qui symbolise la mort et également la vie parce que c'est la couleur du sperme, du lait nourrisseur... L'ocre symbolise la vie et le sang des menstruations chez la femme.
    C'est au cours des cérémonies bwiti que les Tsogho apprennent à vivre selon ses commandements.


  • Références :
    • L'art de l'Afrique. Série " Génie de l'art". Editions Place des Victoires - Paris. 2014.
    • Jacques Kerchache, Jean-Louis Paudrat, Lucien Stéphan, Germain Viatte. L'art africain. Editions Citadelles & Mazenod. 2008.
    • Boyer Alain-Michel. Les arts d'Afrique. Guides Hazan 2007.
    • Zerbini Laurick. ABCdaire des arts africains. Flammarion 2002.

Auteur : Dr Aly Abbara
Mise à jour : le 11 Novembre, 2018

     
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