Classification des papillomavirus humains
(HPV) el les lésions associées
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Types d'HPV |
Localisation |
Lésions associées |
Sous famille B |
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- Papillomes filiformes, multidigitées
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- Verrues vulgaires, parfois endophytiques
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- 3, 10, 23, 27, 28, 29, 49
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- Verrues planes communes EV bénigne
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- 5, 8, 9, 12, 14, 15, 17, 19 à 25, 36, 46, 47, (virus oncogènes
5, 8, 17, 20, 47)
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- Cutanée : mains, membres, tronc
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- Epidermodysplasie verruciforme (EV)
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- Verrues multiples, carcinomes cutanés
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- Kyste épidermoïde plantaire ou palmaire
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Sous famille A |
- 6, 11, 30, 42, 43, 44, 53, 54, 61, 62,
64, 67, 69-72, 74
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- Muqueuses anogénitales, laryngée
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- Hyperplasie épithéliale focale, Maladie de Heck
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- 16, 18, 31, 33, 34, 35, 39, 40, 43-45,
51, 52, 55, 56, 58, 59, 68, 79-82, 84-87
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Sous famille E |
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- Myrmécies, verrues multiples, kyste épidermique plantaire
ou palmaire.
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- Tableau extrait de
- Papillomavirus humain, Lésion précancéreuses
et cancer du col de l'utérus. Référence (cancer
du col de l'utérus), p:13, n°1, août 2006 ; Elsevier
,
- Le virus ; implication du virus dans la pathogénie
du cancer du col de l'utérus d'Après :
- Boulanger, JC, Sevestre H, Bauvile E, Ghighi C, Harlico
JP, Gondry J. Epidémiologie de l'infection à
HPV. Gynécol Obstet Fertil 2004 ; 32 : 218-23.
- Douvier S, Dalac S. Infection à papillomavirus.
Encycl Méd Chir (Elsevier, Paris). Gynécologie,
8-054-A-10. 2004.
- Maille L, Agius G. Papillomavirus. Encycl Méd
Bio (Elsevier, Paris), XI-024. 2003.
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- Annexes :
- Les types de
papillomavirus 16 et 18 sont à haut risque oncogène,
on les retrouve dans environ 70 % des cancer invasifs du
col de l'utérus.
- Les types
de papillomavirus 6 et 11 sont souvent retrouvés
dans les verrues génitales
(ou les condylomes acuminés des régions anovulvaires)
; ce sont des lésion bénignes, sans potentiel oncogène.
Les types 6m 11 et 42 on les retrouve dans les verrues acuminées
et du vagin.
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Évolution naturelle des néoplasies intracervicales
(CIN)
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Régression
spontanée |
Persistance |
Progression |
CIN I |
57 % |
32 % |
12 % |
CIN II |
43 % |
35 % |
22 % |
CIN III |
32 % |
50 % |
18 % |
D'après
Östor AG, Natural history of cervical intraepithelial
neoplasia : a critical review.
Int J Gynecol Pathol 1993 ; 12 : 186-92.
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Taux de régression, de persistance,
de progression vers une CIN de plus haut grade et de progression
vers un cancer invasif du col utérin des CIN d'après
Ostor AG.Natural history of cervical intraepithelial neoplasie
: a critical review.Int J Gynecol Patho - 1993;12: : 186-92. |
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Taux de régression |
Taux de persistance |
Taux de progression vers une CIN
de plus haut grade |
Taux de progression vers un cancer invasif du cancer
du col |
CIN 1 |
57 % |
32 % |
11 % |
1 % |
CIN 2 |
43 % |
35 % |
22 % |
5 % |
CIN 3 |
32 % |
< 57 % |
- |
> 12 % |
Charkes COUTANT, Roman ROUZIER, Emile Daraï.
Epidémiologie génitales liée à l'infection
par le Papillomavirus humain - Réflexios en Gynécologie
- Obstétrique. Tome 1, mai 2008, P;11 |
- Tumeur de Buschke-Loezenstein
: Condylome géant rare de la région anogénitale,
lié au papillomavirus type 6 ou 11.
- Papulose
bowénoïde : la maladie se présente
sous forme de lésions multifocales, multicentriques, dispersées dans plus de 70 % des cas ; elles siègent au niveau de la vulve, les plis génito-cruraux, le périnée, la marge anale et parfois les fesses. Parfois les lésions sont regroupées en nappes aux limites imprécises, mamelonnée et aux couleurs bigarrées.
Les lésions prennent
la forme de papules (80 % des cas) parfois saillantes sans caractère acuminé et de couleur variable (gris, rose, et surtout pigmenté) ; parfois les lésions sont exophytiques, pseudocondylomateuses (sans caractère acuminé), de couleur rosée ou pigmentée. La maladie se voit chez les femmes
de 20 à 40 ans (moyenne âge 30 ans, extrêmes de 19 à 66 ans), elle à l'origine de prurit vulvaire
ou de gêne lors des rapports sexuels.
C'est une maladie à évolution lente et souvent
bénigne, avec parfois régressions spontanées, complètes ou incomplètes ; parfois les lésions restent stables avec dans certains cas, des rémissions spontanées
; l'extension en profondeur et la transformation en cancer invasif est rare.
- Maladie de Bowen
: connue autrefois sous le nom de (l'épithéliome de Fournier et érythroplasie de Queyrat), elle apparaît chez les femmes ménopausées
de plus de 50 ans (moyenne âge 55 ans, extrêmes de 30 à 80 ans).
La maladie est
asymptomatique au début, puis elle apparaît, une gêne
vulvaire, un prurit important, des brûlures vulvaires, et rarement une dyspareunie.
D'après B.J. PANIEL, H. LATROUS (Cancer in situ de la vulve, diagnostic et traitement) - Pathologie de la vulve et du vagin - p:254-256 - Vigot 1992.
"
Localement il s'agit d'une lésion unifocale dans 86 % des cas, parfois paucifocale. La(les) lésion(s) siège(nt) sur les petites lèvres, les grandes lèvres, la fourchette, le vestibule et rarement dans la région péri-anale.
Sur la peau la lésion prend un aspect maculopapuleux, finement papillomateux, de couleur brunâtre ou bleutée ; aux stades plus avancés, la lésion forme un large placard aux limites précises, parfois polylobées, polymorphe, souvent bigarré, érythroblastique, avec une bordure parfois pigmentée. La surface est parfois un peu irrégulière, vallonnée et tend à se fissurer. Elle est plus épaisse par endroits à la palpation.
Sur la muqueuse vestibulaire la lésion est rouge, brillante, un peu saillante, érythroplastique ; la bordure de la zone muqueuse est souvent plus épaisse, blanche, leucoplastique."
L'évolution n'est pas vers la régression, est c'est plutôt vers l'extension
progressive en surface et en profondeur et la cancérisation dans 10 à 20
% des cas.
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