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Bès (Bésou, Bisou) :
- Il s'agit d'un petit dieu dans le panthéon égyptien qui ne prend du réel intérêt, dans la vie quotidienne des Égyptiens et dans la vie officielle, qu'au Nouvel Empire.
- Actuellement, le seul temple connu et dédié à Bès, se trouve dans l'oasis de Bahariya.
- Présentations :
- On le présente de face (rarement de profil), sous la forme d'un personnage étrange et comique
 : un gnome difforme avec une grosse tête à visage plat, large et monstrueux ; il est barbu, joufflu avec des pommettes saillantes et de gros yeux et de grosses oreilles ; il ouvre la bouche et il tire la langue vers l'extérieur.
Sa petite taille est proche de celle des pygmées, donc ce n'est pas un nain que l'on connaît dans l'Egypte Ancien ; ses membres inférieurs sont courts arqués et ses deux mains sont souvent posées sur les hanches.
Il est vêtu d'une peau de léopard dont la queue retombe entre ses jambes, sa tête est surmontée d'une coiffe décorée par des plumes d'autruche.
- C'est le dieu de la musique et de la danse, donc on le présente comme un dieu musicien sautant gaiement et jouant de la harpe ou du tambourin, car la musique peut chasser les mauvais esprits.
- C'est le bouffon des dieux qui les fait rire par son aspect et son tempérament joyeux, ses grimaces et ses danses grotesques, mais parfois on le voit menaçant, terrifiant et brandissant un large poignard ou tout simplement armé d'une épée et d'un bouclier. Parfois il est ailé.
- Parfois on le représente avec un pénis en érection pour rappeler qu'il s'agit d'un dieu protecteur de la fécondité des humains.
- Attributs :
- Son rôle principal est de veiller aux humains dans leur vie quotidienne, ce qui le rend très populaire et proche des égyptiens dans leurs foyers.
- I l "Le Combattant" qui protège les hommes contre les forces néfastes, les esprits malfaisants, les animaux dangereux comme les reptiles, les crocodiles du Nil, les scorpions, les insectes et les fauves du désert ; c'est lui, par ses danses grotesques et ses grimaces affreuses, il fait fuir toutes ses forces du mal et il apporte la joie et la bonne humeur aux foyers des hommes.
- Bès
est donc le protecteur du foyer familial et le gardien du sommeil (comme Hermès des Grecs), il garantit pour les humains des nuits calmes et du sommeil paisibles en écartant toutes les puissances hostiles ; pour cette raison, les Égyptiens décoraient leurs lits par des diverses représentations de ce dieu ; ils aimaient de donner son nom à leurs enfants, et avaient dans leurs foyers , dans la pièce principale, un petit autel où il été déposé des figurines du dieu Bès et d'autres objets, comme la stèle d'Horus sur les crocodiles, où le Dieu Horus a été présenté de face sous l'aspect d'un petit garçon piétinant des crocodiles et serrant dans ses mains des reptiles et des fauves ; sa tête est surmontée du Bès menaçant et au dos de la stèle on trouve des textes invoquent les protections que ce dieu peut apporter aux humains. Dans certaines représentations, on donne au jeune Horus la tête terrifiante de Bès.
- Bès
est aussi le protecteur (parfois avec Thouëris et d'autres génies) des femmes en couches ; c'est lui qui met en fuite les mauvais génies lors de l'accouchement, donc c'est normal de trouver ses représentations dans les mammisis des temples (les chapelles consacrées à l'accouchement des déesses).
- Bès est aussi le protecteur des nouveaux-nés et des enfants.
- Bès est la divinité du mariage, il préside à la toilette des femmes qui sculptaient son image sur leurs miroirs et leurs boîtes des objets de maquillage.
- Au temple funéraire de Séthi I à Abydos, dans un espace consacré à lui, Bès rend des oracles relatifs à l'avenir des consultants et leurs soucis de la vie quotidienne, comme leur santé, leur projets de voyage, leurs problèmes sociaux, familiaux (mariages séparations...), et professionnels ; il est également l'interpréteur de leurs rêves.
- A l'époque gréco-romaine Bès est devenu le protecteur des morts au même titre du dieu Osiris.
- Bès possède des attributs proches de ceux de le déesse Thouéris et la déesse Bastet.
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