- Renouées persicaire (Polygonum persicaria) :
- Une plante sauvage de la famille des " Polygonacées - البَطباطيات " dicotylédone (dont l'embryon a deux cotylédons, lobes foliacés s'insérant dans la graine), annuelle, de 10 à 70 cm de hauteur.
- Les tiges sont vertes, érigée, ramifiée et noueuse : nœud au départ de chaque feuille, à gaine membraneuse de couleur roussâtre, poilue et à bord cilié.
- Les fleurs sont trop petites, de 2 à 3 mm, groupées en denses épis floraux allongés ; il s'agit de fleurs simples à quatre pétales de couleur blanc, rose ou rouge. Au centre de la fleur on constate la présence de six étamines microscopiques et un pistil.
- Les feuilles sont alternes elliptiques, poilues en dessous ; à pétiole court ; elles sont faciles à identifier grâce à la présence, dans la partie central de leur limbe, d'une tache noirâtre à bord irrégulier et de forme variée d'une feuille à une autre, mais généralement arquée.
- Assez fréquentes.
- Floraison
: Juin–octobre.
- D'autres espèces appartenant à la famille des renouées " Polygonacées " : renouée affine, renouée amphibie, renouée bistorte, renouée liseron (faux liseron), renouée serpentaire, renouée des oiseaux (appelée aussi traînasse ou herbe à cochon, herbe aux panaris), renouée des buissons, renouée poivre d'eau ou herbe de Saint-Innocent, et enfin renouée sarrasin (ou blé rouge).
- La renouée est un astringent (exerçant sur les tissus vivants un resserrement, une crispation plus ou moins sensible).
La persicaire ou la renouée persicaire a été utilisée autrefois en médecine comme cicatrisant et dans les maladies du système respiratoire, et dont certaines espèces sont cultivées comme plantes ornementales (THÉOPHILE GAUTIER , Le Capitaine Fracasse, 1863, page 4).
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