- Mouron blanc (Stellaria media) :
- Elle est appelée également "Mouron des oiseaux", "Morgeline", "Morsus gallinoe", "Alsine" et "La Stellaire intermédiaire".
- Une plante de la famille des " Caryophyllacées - قَرَنْفُليات ", annuelle, poilue, de 40 cm de hauteur maximum, demi-couchée.
- Les fleurs sont simples, portées sur un long pédoncule ; elles sont petites, de 1 cm de diamètre, blanches, à cinq pétales divisés chacun en deux, moins longs que les cinq sépales. Les étamines sont de nombre variable, 4 ou cinq et rarement plus de cinq, disposés autours du centre occupé par un pistil à stigmate à trois rayons distaux.
- La tige est menue et rameuse.
- Les feuilles sont disposées de façon opposée, d'un vert tendre, ovales aiguës ; les feuilles supérieures sont sessiles, et celles de la base possèdent un long pétiole
(partie rétrécie d'une feuille reliant le limbe à la tige ; queue ou pédoncule de la feuille).
- Le fruit est une capsule externe poilue à une ouverture apicale étoilée à 5 dents qui ne sont que les vestiges des 5 sépales ; cette capsule enveloppe une seconde capsule interne à paroi lisse (qui est la paroi de l'ovaire), elle s'ouvre également vers l'extérieur par une ouverture apicale étoilée à cinq dents et elle contient dans ses entrailles les petites graines de la plantes, de 0,8 à 1 mm de diamètre, à deux faces granuleuses. Ces graines sont le régal des petits oiseaux de volière (surtout les poules) ; elles ont donné au mouron blanc sont nom "Mouron des oiseaux".
- Floraison presque toute l'année ; très fréquente jusqu’ au 2000 m d'altitude.
- D'autres mouron :
- Mouron des champs ; mouron bleu et mouron rouge :
Plante herbacée annuelle (de la famille des Primulacées) très commune dans les jardins et les champs, aux fleurs solitaires donnant naissance à une capsule qui contient de nombreuses graines toxiques.
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Le Mouron rouge (Anagallis de la famille des Primulacées) est une très petite herbe à fleurs rouges, bleues, ou parfois blanches ; il ne faut pas la confondre, dans ce dernier cas, avec le Mouron des oiseaux, car ses graines, au contraire, les font périr; son fruit est un pyxide (F. FAIDEAU, A. ROBIN , Botanique élémentaire, classe de 5e, Paris, Larousse, 1902, page 42).
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