" Je jure en
présence des Maîtres de la Faculté,
des Conseillers de l'Ordre des Pharmaciens et
mes condisciples.
D'honorer ceux qui
m'ont instruit dans les préceptes de
mon art et de leur témoigner ma reconnaissance
en restant fidèle à leur enseignement.
D'exercer, dans
l'intérêt de la santé publique,
ma profession avec conscience et de respecter
non seulement la législation en vigueur,
mais aussi les règles de l'honneur, de
la probité et du désintéressement.
De ne jamais oublier
ma responsabilité et mes devoir envers
le malade et sa dignité humaine ; en
aucun cas, je ne consentirai à utiliser
mes connaissances et mon état pour corrompre
les murs et favoriser des actes criminels.
Que les hommes
m'accordent leur estime si je suis fidèles
à mes promesses.
Que je sois couvert
d'opprobe et méprisé de mes confrères
si j'y manque. "
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Galien Claude :
(Pergame v. 131 - Rome ou Pergame v. 201 ap.J.-C.).
Médecin grec représentant avec Hippocrate les deux plus grands Médecins de l'Antiquité grecque.
Ses premières observations médicales commencent dans sa ville natale, Pergame, dans l'Asclépion, un lieu saint dédié au dieu grec de la Médecine, Asclépios, mais sa formation de médecin a eu lieu à Smyrne, puis ses nombreux voyages lui permettent d' élargir ses connaissances. Il s'installe en l'an 161, à Rome jusqu'à sa mort en 201 ap.J.-C.
A Rome il excerce la Médecine et l'enseignement médical et grâce à sa célébrité, vers l'an 169, l'empereur romain Marc Aurèle lui confia la santé de son fils Commodus.
Ses travaux médicaux et ses découvertes anatomiques sur l'animal et sur les fonctions du corps humaine.influencent durant 14 siècles la théorie et la pratique médicales.
Il disséqua de nombreux animaux, en particulier des chèvres et des singes, afin d'expliquer le contrôle des muscles par la moelle épinière. Il observa les fonctions du rein et de la vessie, et identifia sept paires de nerfs crâniens. Il montra que le cerveau contrôle la voix et que les artères transportent le sang, réfutant une croyance vieille de quatre siècles selon laquelle les artères transportaient de l'air. En outre, Galien donna une description des valvules du cœur et constata les différences de structure entre les artères et les veines, sans pourtant expliquer totalement le fonctionnement de la circulation. En fait, il pensait, à tort, que le foie était l'organe central de l'appareil circulatoire et que le sang partait du foie vers la périphérie du corps pour former de nouvelles cellules.
Ses ouvrages médicaux furent traduits au IXe siècle par des Médecins arabes et furent hautement considérés par les humanistes de la Renaissance. Galien a produit environ cinq cents pamphlets sur la médecine, la philosophie et l'éthique, dont certains sont parvenus jusqu'à nous.
Références :
- Collection Microsoft ® Encarta ® 2005.
- Larousse-Bordas 1998
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