Tableau peint par Antoine-Jean Gros en 1804 sous le titre (Bonaparte visitant les pestiférés de Jaffa).
Une des épisodes de la Campagne de l'Armée d'Orient sous le Commencement de Bonaparte en Égypte (1798 -1801).
Il s'agit d'un témoigne historique de l'épidémie de peste bubonique qui sévit à Jaffa (يافا) en 1799 durant l'expédition de l'Armée française d'Orient en Syrie.
Sur ce tableau on voit
Bonaparte, Général en Chef de l’Armée d’Orient visitant l'hôpital de Jaffa afin de motiver ses troupes en s'approchant et touchant des malades de l'épidémie de peste qui sévit dans son armée. Il touche le bubon pestilentiel sous axillaire d'un des ses soldats tandis que un médecin arabe soigne le bubon sous axillaire pestilentiel d'un autre soldat.
On peut remarque que le Général Bonaparte touche la région axillaire du soldat malade avec sa main gauche nue après avoir ôté le gant qui le tient dans sa main droite ; un contact de peau à peau plus rassurant.
Napoléon à Jaffa :
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jaffa
À peine restaurée, Jaffa doit endurer du 3 mars au 7 mars 1799 un siège de la part des soldats français du général Napoléon Bonaparte arrivé d'Égypte. D'après certains témoignages, les messagers français envoyés avec l'ultimatum de Napoléon, sont arrêtés, torturés, émasculés et décapités, et ensuite leurs têtes sont exposées, empalées sur les murs de la cité.
Dans ces conditions, la ville n'est pas ménagée. Elle est conquise et saccagée, des femmes sont violées, et le gouverneur turc Abdallah bey est exécuté. Bonaparte ne veut plus tenir compte des promesses de son fils adoptifEugène de Beauharnais d'épargner la vie des captifs et, motivé aussi par des raisons d'économie, ordonne qu'une bonne partie des prisonniers turcs, selon certaines sources environ 2 440, selon d'autres 4 100, beaucoup d'entre eux Albanais, soient fusillés ou poignardés avec des baïonnettes. Quelques centaines d'Égyptiens sont autorisés à partir. Napoléon espérait que le sort malheureux de Jaffa intimiderait les défenseurs des autres villes « de Syrie ». Au contraire, la nouvelle de ces atrocités aboutit à une résistance encore plus hardie. À cela s'ajoutent des obstacles naturels inattendus. Il semble que depuis le quartier général français de Ramle, se répand avec rapidité une épidémie de peste bubonique à cause de mauvaises conditions d'hygiène. Cette épidémie fait des ravages dans la population et chez les soldats de Napoléon.
À la veille de la retraite de Syrie-Palestine, Napoléon suggère aux médecins, comme il l'avait fait plus tôt pendant le siège d'Acre, de faire administrer des doses mortelles de laudanum aux soldats qui étaient grièvement malades et ne pouvaient être évacués. Cependant les médecins, parmi lesquels le fameux Dr René Desgenettes s'y opposent, consternés.
Vaincu au nord du pays par les Turcs, Napoléon abandonne finalement la Palestine et les Anglais, alliés des Turcs et commandés par Sidney Smith, reconstruisent les murs de la ville, après son départ.