- Utérus : images échographiques, hystéroscopiques et cliniques montrant la présence, dans la cavité utérine, d'un corps étranger de (14.2 x 12 mm de grands axes et de 1 à 1,5 mm d'épaisseur) flottant librement (changeant d'emplacement au cours des échographies successives) :
- Il s'agit d'un corps aplati, légèrement incurvé, de contour irrégulier, hexagone et hyperéchogène laissant apparaître dernier lui une forte cône d'ombre.
- A l'hystéroscopie ce corps étranger flottait librement dans la cavité utérine, sans aucun point d'implantation dans l'endomètre.
- Après extraction sous contrôle hystéroscopique, ce corps étranger paraissait composé d'une matière très dure, discrètement spongieuse et cassante comme de verre.
- Il a été mis en évidence chez une patiente âgée de 32 ans se plaignant d'une infertilité secondaire de 2 ans suite à un avortement tardif, volontaire par une technique chirurgicale réalisée hors la France et dans des conditions indéterminées.
- La conclusion de l'examen anatomo-pathologique d'une biopsie endométriale et de ce corps étranger endocavitaire :
- Corps exogènes plastifié (fort probablement laissé accidentellement dans la cavité utérine lors de l'avortement volontaire et tardif).
- Endomètre trophique en phase sécrétoire avancé et inflammatoire : revêtement épithélial d'aspect sécrétoire avec des glandes se répartissant harmonieusement au sein d'un chorion cytogène abondant, lutéinisé et inflammatoire comportant de nombreux vaisseaux à paroi étoffée et parsemé de nombreux lymphocytes.
Cette réaction inflammatoire endométriale est probablement liée à la présence de ce corps étranger plastifié dans la cavité utérine.
L'inflammation endométriale
peut également expliquer la stérilité secondaire par défauts d'implantation (même mécanisme d'action d'un dispositif intra utérin non hormonal et en polyéthylène sans cuivre.
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