- Statue de Ishqi-Mari (عشقي ـ ماري) (alias Lamgi-Mari), Roi du royaume de Mari (Syrie - vers 2500 av. J.-C.) ; il s'agit de la seule représentation royale des Dynasties archaïques de la cité.
En albâtre ; de 27,7 cm de hauteur et 10,3 cm de largeur.
Cette œuvre est exposée au musée d'archéologique d'Alep - Syrie.
Elle a été découverte le 23/01/1934, un mois après le commencement des fouilles par la mission archéologique française à Tell Hariri en Syrie, lors des fouilles du site qui devait se révéler d'être celui du temple d'Ishtar.
L'intérêt majeur de cette œuvre, c'est qu'elle permit à André Parrot (chef de la mission française), grâce à une inscription cunéiforme gravée sur l'épaule droite et une partie du dos, d’identifier le site de Tell Hariri comme étant la cité antique de Mari. Cette inscription indique que : " Lamgi-Mari, roi de Mari, grand ensi d'Enlil, sa statuette à Inanna-USH (Ishtar virile) a voué ".
Le souverain est debout
et en état de marche vers l'avant : pied gauche devant le pied droit. Il est aussi en attitude de la prière : la main gauche tient le poignet droit.
La chevelure du roi est réunie en arrière, au niveau de la nuque, pour former un chignon maintenu par un bandeau frontal.
Les yeux sont sculptés comme le reste du visage (sans orbites occupés par des yeux surajoutés) ; le nez est cassé par mutilation antique. La barbe du roi est longue, légèrement ondulée et atteignant le bas de la poitrine.
Le souverain paraît vêtu de la longue robe (le kaunakès), avec des mèches formant, à partir de l’épaule gauche 9 rangées horizontales ; donc une des spécificités de ce kaunakès, c'est qu'il couvre la moitié gauche du thorax et le membre supérieur gauche tout en laissant seulement la main gauche visible, puis il descend jusqu'au niveau des parties distales des jambes ; une protubérance arrière est identifiable, elle est formée par la queue du mouton.
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